Assaut sur Goma

Par un amis de Goma

Dada

Bonjour, la situation est telle qu’elle est aujourd’hui nous la vivons malgré nous. La grande epreuve était les bombardements qu’il y a eus dans la ville. Cette situation a causé beaucoup de psychoses dans la tete et des enfants et aussi aux adultes, mais nous acceptons le sort tel qu’il se présente.

Chose grave ce sont toujours nos amis de l’autre coté qui sont dans la ville avec la meme tenue que les militaires de Rwanda.Ils sont au Gouvernorat,aux bureaux militaires et dans le Camps Katindo, et dans tous les coins stratégiques de la ville. Ils ne dérangent pas les gens, ils ne disent rien…

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DECLARATION DES ORGANISATIONS DE DEFENSE DES DROITS HUMAINS DE KISANGANI SUR LA SITUATION QUI PREVAUT ACTUELLEMENT A L’EST DE LA RDC

Le Peuple Congolais est trahi par ceux qui ont la charge de garantir ses droits fondamentaux, sa sécurité et l’intégrité territoriale nationale

Nous, Organisations des droits humains et d’Education Civique de la Province Orientale déplorons et condamnons avec la dernière énergie l’occupation de la Province du Nord Kivu par le Rwanda sous étiquette de M23.

Cette occupation  est une démonstration de plus de l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda et ses collabos qui sont dans l’arène du pouvoir congolais.

Nos Organisations déplorent la passivité et l’inefficacité des gouvernants de la République Démocratique du Congo, non seulement de ne pas déclarer l’Etat d’urgence pour la défense de l’intégrité territoriale conformément à l’article 85 de la Constitution mais aussi et surtout le fait de ne pas reconnaître et faire reconnaître clairement l’agression dont est victime la République Démocratique du Congo par le Rwanda; ce comportement  est une manifestation explicite de la haute trahison du peuple congolais par ses dirigeants.

Nos Organisations restent soucieuses et attachées à la libération sans délai et sans condition ; et au rétablissement de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo en particulier dans la Province du Nord Kivu.

En conséquence, nous demandons la démission du Chef de l’Etat et du gouvernement de la République Démocratique du Congo pour haute trahison conformément aux prescrits de l’article 165, paragraphe 1er de la Constitution telle que révisée le 20 janvier 2011.

Au parlement, nous demandons  la stricte observance des dispositions  constitutionnelles.

Fait à Kisangani, le 20 novembre 2012

Pour les Organisations des droits humains et d’Education Civique de la Province Orientale

1.   Groupe Lufalanga pour la Justice et la Paix (GLJP)

2.   Groupe Justice & Libération (GJL)

3.   Congo en Images (CIM)

4.   Fondation Congolaise pour la promotion des droits humains et la Paix (FOCDP)

5.   Amis de Nelson Mandela pour les droits de l’homme (ANMDH)

6.   Ligue pour la Promotion et le développement intégral de la femme et de l’enfant (LIPRODIFE)

7.   Collectif des Ong pour la Promotion  de la Justice (COPJ)

8.   Ligue pour la Paix, la Justice et les droits de l’homme (LIPADHOJ)

9.   Forum des femmes pour l’appropriation de la résolution 1325 (FOFAP 1325)

10. Action et réalisations pour le Développement (ARED)

11. Collectif des Femmes de la Province Orientale (COFEPO)

12.  Solidarité pour la Défense et les droits humains (SDDH)

13. Action Humanitaire Justice pour les victimes (AHJV)

14. Collectif des auxiliaires libéraux  de la Justice (CALIJ)

15. Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ)

16. Centre d’Etude, de Documentation et d’Action pour la Femme (CEDAF)

L’ONU impuissante face à l’avancée du M23

France24

Alors que la rébellion du M23 continue d’avancer dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), l’ONU, dont un important contingent est présent dans le pays, apparaît comme impuissante.

Ce fut une bataille peu disputée. Mardi 20 novembre, l’armée régulière de la République démocratique du Congo (RDC), épaulée par l’ONU, a été tenue en échec par la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23) à Goma, la capitale du Nord-Kivu, ainsi que dans deux postes-frontières près du Rwanda. Pour le contrôle de ces points stratégiques, pourtant, pas de combats acharnés. Les rebelles n’ont, en effet, rencontré que peu de résistance de la part de l’armée régulière, les militaires fuyant devant leur progression. Une faiblesse surprenante alors que l’armée congolaise est aidée sur place par le plus gros contingent des Nations unies déployé dans le monde : 17 000 hommes de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) sont présents sur le sol congolais.

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Combats à Goma: panique chez les habitants

BBC Afrique

Les affrontements ont repris lundi entre les rebelles et l’armée congolaise, par des échanges de tirs d’obus aux portes de Goma, capitale de la province du Nord Kivu, dans l’est de la RDC. Les habitants prennent la fuite. (Commentaire: Olivier Weber).

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Kazarama (M23) : « Si la population nous y invite, nous irons jusqu’à Kinshasa »

Jeuneafrique

Lire l’article sur Jeuneafrique.com : RDC – Kazarama (M23) : « Si la population nous y invite, nous irons jusqu’à Kinshasa » | Jeuneafrique.com – le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique.

Au lendemain de la prise de Goma, le M23 a convié les éléments des FARDC encore présents dans la ville à se rendre et à intégrer la rébellion. Plus de 2 000 soldats loyalistes et 700 policiers auraient déjà répondu à l’appel, selon le mouvement qui prétend désormais vouloir « aller libérer Kinshasa ».

« Joseph Kabila est un mauvais dirigeant : il vous a promis les cinq chantiers [programme du président congolais pour la reconstruction de la RDC en 2006, NDLR], rien n’a été fait ». En ce mercredi 21 novembre au matin, le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole du M23, harangue la foule venue assister à la reddition des derniers éléments de l’armée régulière encore présents à Goma.

Le mouvement rebelle affirme avoir enregistré « 2 100 militaires des FARDC et 700 policiers » qui sont venus déposer leurs armes. « Il n’y aura pas de règlements de comptes », a rassuré Kazarama.

Après la chute, mardi 20 novembre, de Goma, les forces loyalistes se sont retirées à Saké, localité située à quelque 20 km à l’ouest de la capitale du Nord-Kivu, qu’elles auraient cependant quitté dans la matinée de mercredi. Le président ougandais, Yoweri Museweni, a convoqué, dans la foulée, une réunion extraordinaire des chefs d’État de la région pour tenter de trouver une solution pacifique à la détérioration de la situation à l’est de la RDC. « Le président Kabila et le président Kagame se sont rencontrés pendant deux heures la nuit dernière » à Kampala, a affirmé à l’AFP mercredi le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa. Et à New York, quelques heures après la chute de Goma, le Conseil de sécurité des nations a pris une nouvelle résolution contre l’avancée des troupes rebelles, exigeant notamment « le retrait immédiat du M23 de Goma ».

« Chasser Kabila »

Comme pour braver la communauté internationale, le M23 assure se préparer à « aller libérer la ville de Bukavu [capitale du Sud-Kivu », toujours sous contrôle des FARDC. « Nous sommes au service de la population, prétend Vianney Kazarama. Si la population de Bukavu nous invite, nous irons la libérer. De même pour la population de Kinshasa », lance-t-il.

Devant des milliers des personnes rassemblées au stade des volcans, Vianney Kazarama a tenu un discours offensif contre le président congolais. Il a demandé « le soutien » de la population de Goma pour permettre à son mouvement de « chasser Kabila » du pouvoir.

Au titre des griefs du M23 à l’encontre du régime de Kinshasa, le porte-parole du M23 est longtemps revenu sur la corruption et l’injustice dans la répartition des richesses nationales. « À un soldat, le gouvernement paye 50 dollars alors qu’un député national touche 4 500 », a-t-il dénoncé.

Réunis à Kampala, Kabila, Kagame et Museveni appellent le M23 à quitter Goma

Jeuneafrique

Joseph Kabila, Paul Kagame, Yoweri Museveni. Les trois présidents de la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda et de l’Ouganda étaient réunis mercredi 21 novembre à Kampala pour sommer les rebelles du M23 de se retirer de Goma. La principale ville de l’est de la RDC est tombée mardi aux mains de la rébellion, qui exige que Kabila quitte le pouvoir.

« Le M23 doit cesser immédiatement son offensive et se retirer de Goma ». La déclaration commune des trois présidents Kabila, Kagamé et Museveni, réunis en urgence à Kampala depuis mardi soir, est surprenante. En effet, depuis plusieurs semaines, le Rwanda et l’Ouganda sont accusés par la RDC et les Nations unies de soutenir activement les rebelles du M23, ce que Kampala et Kigali démentent.

Mardi encore, jour de la déroute de l’armée congolaise face au M23 à Goma, Kinshasa qualifiait le M23 de « forces fictives mises en place par le Rwanda pour dissimuler ses activités criminelles en RDC ».

Selon leur communiqué commun, « les présidents Museveni et Kagame ont dit clairement, que même s’il existe des revendications légitimes de la part du groupe mutin connu sous le nom de M23, ils ne peuvent accepter l’extension de cette guerre ou l’idée d’un renversement du gouvernement légitime de RDC ou d’un affaiblissement de son autorité ».

Ils ont annoncé qu’un « plan » était en train d’être transmis au M23 et que Kinshasa prenait « l’engagement de rechercher promptement les causes des désordres et d’y remédier du mieux qu’il peut ».

Menace sur Kinshasa

Leur déclaration intervient alors que la rébellion menace d’étendre son offensive jusqu’à Kinshasa, distante de plus de 2 000 kilomètres de Goma. En fin de journée, le M23 a annoncé « contrôler » la localité de Saké, où l’armée dispose d’une base, à une vingtaine de kilomètres de Goma.

« Nous n’allons pas nous arrêter à Goma, nous irons jusqu’à Bukavu, Kisangani et Kinshasa », avait assuré mercredi matin le porte-parole militaire du Mouvement du 23 mars (M23), le colonel Vianney Kazarama. « Monsieur Kabila doit quitter le pouvoir parce qu’il n’a pas remporté les élections de l’année dernière », a-t-il lancé, en allusion aux accusations de fraude portées par l’opposition contre Joseph Kabila, réélu en novembre 2011.

Mardi soir, le Conseil de sécurité avait voté à l’unanimité une résolution appelant à des sanctions contre deux chefs du M23, Innocent Kaina et Baudouin Ngaruye, demandant aussi aux pays étrangers de mettre fin à leur soutien aux rebelles. Mercredi, l’émissaire de l’ONU en RDC a affirmé que les rebelles procédaient à des « exécutions sommaires ».

Cependant, à Goma, la situation semblait calme et les habitants avaient repris leurs activités. Des rebelles stationnaient aux carrefours et d’autres patrouillaient sur les principales artères. Aucun bilan des violences de mardi n’a pu être obtenu. Les casques bleus – officiellement 6 700 hommes à Goma, selon les Nations unies – ne se montraient pas en ville.

Dans plusieurs villes de RDC, des Congolais ont violemment pris à partie, mardi et mercredi, des expatriés, des policiers et des représentants de la Mission de paix de l’ONU, la Monusco, accusée de ne pas être intervenue pour défendre Goma.

Des manifestations ont notamment eu lieu à Bukavu, capitale du Sud-Kivu. À Bunia (nord-est), six personnes ont été tuées par balles, mardi, à la suite d’une manifestation violente, selon une ONG occidentale. Les manifestants s’en étaient aussi pris au siège de la Monusco où ils auraient été repoussés par des tirs. Ces informations n’ont pu être confirmées de source officielle.

Le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyio a affirmé que le gouvernement avait « certes perdu la bataille (à Goma, ndlr) mais pas la guerre ». L’opposition congolaise a elle estimé que le président Kabila était responsable et a appelé à un congrès pour examiner la situation.

Conflits ininterrompus depuis les années 1990

L’ONU dispose dans l’est de la RDC du plus grand contingent de Casques bleus dans le monde – 17 000 hommes – mais n’a pas su empêché l’avancée des rebelles. La Belgique, comme la France, a appelé à revoir et renforcer le mandat de la Monusco qui se limite à la protection des civils.

Goma avait déjà été occupée à deux reprises en 1996 et 1998 par des rébellions appuyées par le Rwanda. En 2008, une autre rébellion, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) mené par Laurent Nkunda, s’était arrêtée aux portes de Goma.

Formé en mai, le M23 est composé essentiellement d’anciens combattants du CNDP. Intégrés dans l’armée régulière après un accord en 2009, ils ont déserté et repris les armes en avril contre Kinshasa, l’accusant de ne pas respecter cet accord qui prévoyait qu’ils aient les mêmes grades dans l’armée que dans la rébellion. Ils s’opposent aussi à des affectations qui les éloigneraient de l’est de la RDC.

Nord-Kivu et Sud-Kivu sont le théâtre de conflits quasiment ininterrompus depuis le début des années 1990, en raison de leurs richesses en ressources minières et agricoles, que se disputent le gouvernement congolais, divers mouvements rebelles et les pays voisins.

L’ONG Médecins sans Frontières à Paris a évoqué « plus de 100 000 déplacés » dans l’est de la RDC, « sans aucun abri, sans accès à l’eau, sans aucune nourriture ».

Katanga: la population de Kyolo vit en brousse depuis une semaine

Radiokapi

 

Le député national élu du territoire de Malemba Nkulu (Katanga), Edmond Kibawa, a demandé mardi 20 novembre aux habitants de la localité de Kyolo de regagner leurs domiciles. Ils se sont réfugiés dans la brousse depuis une semaine fuyant une attaque de miliciens Maï-Maï.

 

Malgré l’arrivée des militaires pour les sécuriser, ces habitants hésitent. Ils préfèrent rester dans la forêt malgré les morsures des serpents et les maladies.

Des sources sur place affirment que quatre personnes sont déjà décédées en brousse dont deux enfants par manque des médicaments et deux autres par des morsures des serpents.

«La présence des militaires a encore créé la panique à Kyolo. Il y a une sorte de drame humanitaire à huis clos, décès des populations non soignées cachée en brousse, cas des morsures des serpents et des enfants qui meurent des maladies infantiles», a déploré le député Edmond Kibawa.

Ecoles, boutiques et dispensaires sont fermés.

Au mois d’août dernier, la population de cette partie du Katanga était victime des éléphants du parc d’Upemba qui dévastaient champs et maisons.

Madnodje Mounoubai : « La Monusco supporte le gouvernement congolais »

Radiokapi

Après le contrôle de Goma par les rebelles du M23, la Monusco va continuer à « supporter » le gouvernement de la RDC, a déclaré le porte-parole de la mission des Nations unies en RDC, Madnodje Mounoubai. Au cours d’une interview accordée mardi 20 novembre à Radio Okapi, il a affirmé que les rebelles seront tenus responsables de toutes les violations des droits de l’homme qui se commettraient dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

 

« La Monusco ne prétend pas soutenir le gouvernement congolais mais elle supporte le gouvernement congolais », a indiqué Madnodje Mounoubai.

La ville de Goma est tombée entre les mains des rebelles mardi 20 novembre dans la matinée. Ces derniers contrôlent les lieux stratégiques de la ville notamment le mont Goma qui abrite la Radio télévision nationale congolaise. L’aéroport, selon Mounoubai est sous contrôle de la Monusco.

La Monusco s’était engagée à soutenir les FARDC et à protéger Goma pour qu’elle ne tombe pas sous le contrôle des rebelles.

Mais pour Mounoubai, les FARDC étant absentes de Goma, la Monusco ne peut pas soutenir des gens qui ne sont plus sur le terrain.

« Le verrou de protection de Goma était mis en place avec les FARDC. Et la Monusco a mis ses moyens célestes et terrestres à la disposition de l’armée congolaise dans ses actions. Et aujourd’hui, si vous constatez, les FARDC ne sont plus à Goma et nous ne pouvons pas soutenir des gens qui n’y sont plus », a expliqué le porte-parole de la Monusco.

Violation des droits de l’homme

Les rebelles du M23 qui ont pris le contrôle de la ville de Goma s’illustrent déjà par des enlèvements des femmes et des enfants, selon le porte-parole adjoint de l’ONU Eduardo Del Buey. L’ONU détient des informations selon lesquelles les rebelles ont blessé des civils, détruit des propriétés et intimidé des journalistes et ceux qui ont tenté de résister à leur avancée, selon une dépêche de l’AFP.

La situation dans et autour de Goma a atteint un point critique, a déclaré mardi 20 novembre à des journalistes Eduardo Del Buey.

Madnodje Mounoubai dit tenir le M23 responsable de la ville de Goma et que ce mouvement devra répondre de toutes les formes des violations de droit humanitaire dans la ville.

« Aujourd’hui le M23 en prenant le contrôle de la ville en devient le responsable. Pour la Monusco tout ce qui va se passer à Goma du point de vue des abus des droits de l’homme, de maltraitance des habitants, des violences, la Monsuco tiendra la M23 responsable de tout cela », a poursuivi Madnodje Mounoubai.

Le porte-parole de la Monusco précise que les casques bleus sont restés à l’aéroport.

« C’est pour cela que nous restons toujours en place dans le cadre de notre mission de protection de la population civile pour continuer à surveiller l’état dans lequel la population de Goma vit pour qu’il n’y ait pas de violences contraires, d’atteintes aux droits de l’homme et que l’intégrité physique de toute personne vivant dans la ville de Goma soit respectée », a martelé Mounoubai.

A la question de savoir si la Monusco cautionne l’administration du M23, Madnodje Mounoubai affirme que la mission des Nations unies « ne cautionne rien du tout ».

Révision du mandat de la Monusco

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a fustigé mardi le mandat de la Monusco qui ne permet pas aux 17 000 casques bleus d’intervenir pour s’opposer à « quelques centaines d’hommes. »

Pour Laurent Fabius, la Monusco n’a pas été en situation d’empêcher ce qui s’est passé face à quelques centaines d’hommes.

Le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, a reconnu au cours de l’émission Dialogue entre congolais diffusée sur Radio Okapi, que depuis la création du M23, il a pu avoir accès à des armes très sophistiquées.

« Nous ne sommes pas en mesure de dire que ces armements viennent du Rwanda, mais ils viennent de quelque part. Mais ce qui est sûr est que ces armements n’ont pas été fabriqués par le M23. Les rebelles doivent l’avoir acquis de l’extérieur de la RDC », a-t-il ajouté.

RDCongo: les rebelles enlèvent des femmes et des enfants, affirme l’ONU-AFP via Romandie

Radiokapi

 

NEW YORK (Nations Unies) – Les rebelles du M23 qui ont pris le contrôle de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont enlevé des femmes et des enfants, a affirmé l’ONU mardi.

Un porte-parole de l’ONU a précisé que les Casques bleus contrôlaient l’aéroport de Goma et effectuaient toujours des patrouilles dans la ville en dépit de l’arrivée des rebelles.

Le secrétaire général des Nations unies a de nouveau condamné de graves violations des droits de l’homme commises par les rebelles, selon le porte-parole adjoint de l’ONU Eduardo del Buey.

Le Conseil de sécurité pourrait, quant à lui, adopter mardi une résolution imposant de nouvelles sanctions contre le M23.

Les rebelles du M23, qui sont soutenus par le Rwanda selon l’ONU et Kinshasa,ont pris mardi à la mi-journée le contrôle de Goma, capitale régionale de la riche région minière du Nord-Kivu dans l’est de RDC, une ville qui fut déjà conquise en 1998 par des rebelles pro-rwandais.

Nous avons des informations selon lesquelles le M23 a blessé des civils, poursuivi les enlèvements d’enfants et de fammes, détruit des propriétés et intimide les journalistes et ceux qui ont tenté de résister à leur avancée, a déclaré à des journalistes Eduardo del Buey: La situation dans et autour de Goma a atteint un point critique.

La mission de l’ONU dans le pays, la Monusco, qui est la plus importante mission des Nations unies, a quant à elle gardé le contrôle de l’aéroport de Goma. Des patrouilles sont menées par 17 équipes de réaction, a poursuivi M. del Buey.Lire la suite sur romandie.com

L’ONU réclame des sanctions après la prise de contrôle de Goma

Euronews

 

Ce mardi, des combattants du M23 ont pris le contrôle de la capitale régionale du Nord-Kivu, située dans l’Est de la République démocratique du Congo. C’est la première fois que la ville passe aux mains des rebelles depuis 1998. Impuissantes, les forces de l’ONU n’ont pu qu’assister aux combats, la faute à un mandat des Nations unies qui les empêche d’agir.

La France, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, réclame une révision du mandat. L’objectif est jouer un rôle de médiateur dans la ville de Goma sans toutefois prendre part aux combats.

Le Conseil de sécurité réclame aussi des sanctions à l‘égard de deux chefs rebelles et fait part de ses soupçons quant au rôle joué par le Rwanda voisin dans cette rébellion. De son côté, le gouvernement de Kigali réfute tout soutien aux rebelles du M23.
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