Génocide en RDC : Les femmes congolaises dénoncent le silence coupable de l’ensemble de la communauté internationale

KongoTimes

 

Nous, FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA, prenons ce jour le courage de vous exprimer notre désolation et notre écœurement devant le silence coupable de l’ensemble de la communauté internationale rassemblée au sein de l’Organisation des Nations Unies, sur le génocide dont le peuple congolais est victime de la part de la communauté occidentale.

A TOUS LES ETATS MEMBRES DES NATIONS UNIES

C/o Monsieur Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations-Unies, 760 United Nations Plazza, Manhattan, NY 10017, USA

Ref: FCDD/MCB-RM/005/0113

Objet : LES FEMMES CONGOLAISES DE LA DISPORA DEVANT LA TRIBUNE DES NATIONS UNIES

Nous, FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA, prenons ce jour le courage de vous exprimer notre désolation et notre écœurement devant le silence coupable de l’ensemble de la communauté internationale rassemblée au sein de l’Organisation des Nations Unies, sur le génocide dont le peuple congolais est victime de la part de la communauté occidentale.

Nous profitons de l’occasion que vous nous accordez pour vous exhorter de prendre vos responsabilités devant la sauvagerie et la barbarie ourdies par les pays de la communauté occidentale envers nous, bantous congolais, en nous faisant subir les affres de la loi de Lynch.

Mesdames et Messieurs les Représentants des Etats Membres,

Oui, nous avons dit la loi de Lynch et l’histoire nous renseigne que durant l’intense période de contestations contre le régime colonial qui précéda la guerre d’indépendance des États-Unis, un certain Charles Lynch (1736-1796),  donna naissance au mot « lynchage » dont  les noirs furent victimes de la part des blancs racistes  du Ku Klux Klan  particulièrement dans le Sud des États-Unis.

Si vous voulez en savoir sur la cruauté de la communauté occidentale vis-à-vis du Peuple Congolais, nous vous invitons de lire les livres et documents ci-après :

1. Honoré Gbanda « Crimes organisées en Afrique Centrale » Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux, préface de Charles Onana, Paris, Editions Duboiris, 2004, 456.

2. Charles Onana : « Ces tueurs tutsi  au cœur de la tragédie congolaise », Edition  Duboiris, Paris, 2009.

3.  Pierre Péan : -« Noires fureurs, Blancs menteurs »  Rwanda 1990 -1994″, Ed. Mille et une nuit (Fayard), Paris, 2005, 544 p. », livre de Pierre Péan par

4. Pierre Péan « CARNAGES », les guerres secrètes des grandes Puissances en Afrique,  Paris, Fayard, 2010, p. 334).

4. Alain Deneault  « Noir Canada » Pillage, corruption et criminalité en Afrique, Edition Éco société, 352 pages

5. Patrick Mbeko « Le Canada dans les guerres en Afrique Centrale » : Collection  » Les Persiennes de Minuit », Essai, 2010, 350 pages

6. Cynthia  McKinney  « Non à la balkanisation de la RD Congo »        Témoignage recueilli par Dr Emmanuel Kabongo Malu Plate-forme Publie par  www.KongoTimes.info – © KongoTimes! -. 19/09/2011

Le contentieux congolais est très lourd : Kimpa Vita, première martyre Congolaise, brûlée vive par les moines capucins portugais, Simon Kimbangu emprisonné, sans jugement, sans avoir commis de crime, Lumumba assassiné par la CIA  avec la complicité  des Etats-Unis, de la Belgique et de la Grande-Bretagne. Le Congo est entrain vivre des injustices que vous et vos semblables continuent de perpétuer

Nous Femmes Congolaises ne laisseront pas ces crimes impunis, même nos générations futures demanderont des comptes pour que justice et dédommagement soient faits à la République Démocratique du Congo et au Peuple Congolais.

Un jour après la 2ème guerre mondiale, la Communauté Internationale avait dit ceci : « plus jamais ça », aujourd’hui cette même Communauté Internationale agit envers les nations du sud en l’occurrence la RDC, pire que les nazis, où allons nous ? Où est la justice, la démocratie ?

Les prédateurs se permettent de faire  de la dictature en RDC en utilisant les nègres de service qui sont placés  au pouvoir pour la balkanisation de notre pays et pour l’extermination de notre Peuple, comme le firent jadis les colons, en Amérique, où ils avaient exterminés les Amérindiens et occupes leurs terres. A ce sujet, nous  vous conseillons également de lire : « La férocité blanche : des non blancs aux non aryens, ces génocides occultés de 1492 à nos jours » par : Rose Amélia Plumelle Uribe et ils avaient occupés  leurs terres.

Les Aborigènes d’Australie avaient subi ce même sort lorsqu’ils avaient été massacres par des colons Anglais.

C’est pour vous dire que le Peuple Congolais, se référant aux grands désastres humanitaires  de l’esclavage, de la colonisation et des génocides de part le monde, va construire un mémorial qui leur rappellera toujours et à jamais les affres et les ignominies qu’ils ont subi depuis plus de 600 ans.

Nous en avons assez des mensonges qui servent le ventre des prédateurs et non des peuples, nous en avons assez de votre hypocrisie et croyons qu’il existe un DIEU au dessus de votre organisation, qui nous aidera à mettre un terme aux massacres diaboliques et machiavéliques quotidiens infligés, aux enfants, aux vieillards, aux femmes et aux hommes de notre pays que vous refuser de protéger et de  défendre.

Si vous aviez vu le film, « Le Cauchemar de Darwin » d’Hubert Sauper, vous auriez remarqué qu’à Noël, aux enfants blancs, ont leur donne divers jouets, fruit des pillages des richesses de l’Afrique, et aux enfants noirs, on leur réserve en contrepartie : DES BOMBES !

Aujourd’hui encore cette loi est appliquée ici même aux Nations Unies, lorsque le Secrétaire General, Mr, Ban Ki Moon, au service des Etats-Unis et de la communauté occidentale, commanditaires des meurtres sur ordonnance en République Démocratique du Congo, invite à table  des terroristes,  bandits et des criminels rwandais du M23, se faisant leur avocat et en faisant leur lobbying,  et ce au mépris des lois qui gouvernent cette Auguste Assemblée où vous siégez.

Vous-mêmes, Mesdames et Messieurs, avez cruellement offensé le Peuple Congolais en accordant vos voix pour qu’un Etat criminel puisse siéger au Conseil de Sécurité et ce au mépris de l’alinéa 1 de l’Article 24 de la Charte qui stipule : « Afin d’assurer l’action rapide et efficace de l’Organisation, ses Membres confèrent au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et reconnaissent qu’en s’acquittant des devoirs que lui impose cette responsabilité le Conseil de sécurité agit en leur nom. ».

Etes-vous sûrs qu’un pays comme  le Rwanda, œuvre pour la paix dans le monde ? Et pourquoi avez-vous accepté au Conseil de Sécurité un pays qui viole en permanence les articles 1er et 2 de la Charte ? A quoi sert-il de commander  et de payer chèrement, avec l’argent des contribuables du monde entier, des études d’experts sur la crise en RDC, et dont vous n’en tenez pas compte ?

Comment, une Organisation comme la votre, puisse se réduire à sanctionner une entité sans qualité ni titre comme le M23, alors qu’elle ferait mieux de sanctionner les pays qui commettent des crimes contre l’humanité, crimes de guerre, crimes de génocide et autres crimes économiques en République Démocratique du Congo.

Aujourd’hui, sur injonction des Etats-Unis et de la communauté occidentale, vous vous êtes  résolus de sanctionner le M23 et le FDLR comme étant des mouvements terroristes pour dédouaner le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et les multinationales qui tuent, violent et volent les richesses de notre pays, tout simplement parce que vous soutenez ces Etats occidentaux et leurs multinationales qui sont la vraie cause du drame congolais. Nous tenons ici de vous dire que le M23, n’est pas un mouvement de rébellion congolaise comme veulent accréditer les Etats-Unis et leurs allies occidentaux ; c’est une bande de voyous et criminels tutsi rwandais commandée par Kagamé et Museveni.

C’est pourquoi, NOUS, FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA ; PRENANT EN COMPTE LES SOUFFRANCES ENDUREES PAR DES MASSACRES CAUSEES PAR LE RWANDA, L’OUGANDA ET LE BURUNDI,  EXIGEONS ET DEMANDONS LEUR EXCLUSION PURE ET SIMPLE DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES, ET CE CONFORMEMENT AUX DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 6 DE LA CHARTE QUI STIPULENT :

Art.6-« Si un Membre de l’Organisation enfreint de manière persistante les principes énoncés dans la présente Charte, il peut être exclu de l’Organisation par l’Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité. ».

Nous ne sommes plus dupes, car nous savons que ce sont les multinationales et la communauté occidentale,  qui ont planifié, financé et armé le M23 aux travers de leurs sous-traitants rwandais, ougandais, burundais, avec le concours des mercenaires et conseillers militaires blancs recrutés chez « Executive Outcome », la plus grande multinationale du mercenariat du monde, et dont le siège se trouve a Johannesburg, en Afrique du Sud.

Mesdames et Messieurs, Représentants des gouvernements des Pays Membres des Nations Unies,

En revisitant l’histoire de notre pays,  vous constaterez  que c’est  la communauté occidentale qui en 1885 à la Conférence de Berlin avait jeté en pâture le Congo  et le Peuple Congolais entre les mains d’un roi raciste et sanguinaire, Léopold II, et den 20 ans d’un règne sanguinaire, la moitié de la population est exterminée ; soit 20 millions des Congolais. La population congolaise à cette époque 1885 – 1908 était estimée à 40 millions.

Réserve de caoutchouc à l’heure où Dunlop invente le pneumatique, le Congo fait du roi des Belges une des plus grosses fortunes du monde. Pour les Congolais, c’est 20 ans de travaux forcés et de cruautés hallucinantes. Dès que le quota de production n’est pas atteint, les villages sont brûlés, les habitants assassinés. « Le caoutchouc, c’est la mort » dit un proverbe congolais.

Aujourd’hui, le cauchemar léopoldien recommence sous d’autres formes : l’exploitation illicite de minerais qui engendre des tueries, un génocide sans précédent, des viols etc.….pour l’industrie de la téléphonie, de l’aéronautique, les sociétés multinationales rapines exploitent le coltan, le nobium et autres minerais stratégiques au détriment des populations sans défense.

Ne pensez-vous pas que les enfants congolais ont besoin d’aller à l’école ? N’ont-ils pas le droit de manger trois fois par jour ? N’ont-ils pas le droit d’avoir des jouets à Noël que de recevoir des bombes, de voir leurs mamans violées, les papas tués ou mutilés ?

N’ont-ils pas droit à un logement décent au lieu de courir ça et là dans les forêts et d’être déplacés ??? Quel est le devenir de ces ENFANTS ?? Pouvez-vous tolérer qu’on tue sciemment vos petites têtes blondes ?? Nous croyons bien que non, alors venez au secours de nos enfants bantous, et dites à vos amis des confréries  machiavéliques de cesser.

Ce système de prédation diabolique a pour origine l’occident qui a l’art de donner des leçons de démocratie aux pays du sud, cet occident hypocrite et haineux ne devrait plus prononcer le mot démocratie, car il est loin de l’être envers l’Afrique et encore moins envers la RDC.

Pour chaque cadavre, les soldats coupent une main et en rapportent de pleins paniers pour justifier l’utilisation des balles de leurs fusils. La plume de Joseph Conrad se fait l’écho de cette barbarie dans « Au cœur des ténèbres », mais c’est le journaliste britannique Edmond Dean Morel qui fait éclater le scandale.

Morel, à cette époque, avait eu l’impression d’être tombé sur « une société secrète d’assassins ». Il avait consacré tout son temps à démonter cette mécanique du profit. Les photos d’enfants amputés qu’il avait publié, mobilisèrent l’opinion, après deux décennies de crimes…D’où cette trilogie : « Le Roi Blanc, Le Caoutchouc Rouge, La Mort Noire. »

Mesdames et Messieurs de la Communauté Internationale,

Oui, nous nous adressons à vous car vous représentez les 193 Etats Membres admis au sein des Nations Unies, pour vous rappeler que depuis 1996, la communauté occidentale, qui ne représente qu’une trentaine d’Etats, sous les injonctions de leurs multinationales, avait décidé de jeter en pâture la vie de plus de 10.000.000 de morts pour s’adjuger et voler les richesses de notre pays.

Il s’agit d’un carnage, d’un génocide sans précédent : Enfants violés, vieillards violés, femmes violées, enterrées vivantes, femmes mutilées, femmes meurtries, femmes sauvagement tuées et à qui ces criminels enfoncent des sticks de bois, des débris de verre  et du sable dans leurs vagins.

Mesdames et Messieurs de la Communauté Internationale,

Vos femmes, filles et enfants sont peut-être en sécurité et bien au chaud ici et c’est pourquoi, vous ne faites aucun cas des horreurs que commettent les garçons de course de la communauté occidentale en République Démocratique au Congo, et vos media et journaux n’en parlent jamais.

C’est pourquoi, nous FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA réclamons instamment la constitution d’un tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo afin de juger les auteurs et les commanditaires de ces crimes horribles et dont nous publierons ici des photos, afin de léguer à nos générations futures des images qui  seront bien ancrées dans leur mémoire et pour qu’elles s’en souviennent toujours.

Nous vous rappelons également que ce sont de très hautes personnalités de la communauté occidentale qui ont armé et financé toutes ces « rebellions » et ont constitué de vrais escadrons de la mort et ce sous différents labels : AFDL, RCD /GOMA, PPRD-AMP, CNDP, M23 et ARC, tous composés des voyous et criminels-tueurs-tutsi-rwandais et dont les commandants en chefs sont Kagamé, Museveni et Kabila, des garçons de course de cette communauté occidentale.

Mesdames et Messieurs, Représentants des Gouvernements des Pays Membres des Nations Unies,

Si les noms de certaines hautes personnalités mondiales impliquées dans le génocide congolais sont connus, les noms des multinationales qui volent tous les jours les richesses du Congo n’apparaissent pas.

Ainsi, pour votre gouverne, nous publions ici des larges extraits d’une étude sérieuse de Messieurs Keith Harmon Snow et David Barouski   qui décrit comment les multinationales pillent et volent les richesses du Congo :

« COMMENT LES MULTINATIONALES VOLENT LE PATRIMOINE, LES RICHESSES NATURELLES ET MINERALES DU CONGO. EN MEME TEMPS LES CONGOLAIS CROUPISSENT DANS UNE SOUFFRANCE INFRAHUMAINE CASIMENT PASSEE SOUS SILENCE ».

Un rapport de Keith Harmon Snow et David Barouski (Zmag, 5.03.2006).

« Le journal médical britannique, The Lancet, s’est sensationnellement intéressé récemment à la République Démocratique du Congo, plus que tous les autres organes de médias occidentaux combinés. Un groupe de médecins après recherche a compilé un rapport qui dit que plus de 4 millions de Congolais ont été tués depuis l’éclatement “officiel” de la guerre en 1998 (1). La BBC a confirmé que la guerre au Congo a coûté beaucoup plus vies que tous les conflits armés depuis la Deuxième Guerre Mondiale (2). Cependant, les experts qui travaillent au Congo et les rescapés Congolais eux-mêmes estiment à 10 millions le nombre de morts depuis l’éclatement de la guerre en 1996 – et non en 1998 – à la suite de l’invasion soutenue par les États-Unis pour renverser le président du Zaïre, Joseph Mobutu. Les médias occidentaux ont l’habitude de “chiffrer” les morts en Afrique, mais dans le cas du Congo, aucune statistique ne peut “quantifier” la souffrance du peuple Congolais. »

« Il y a une section de l’opinion internationale qui consciente du fait que la guerre au Congo est poussée par le désire d’extraire les matières premières, y compris le diamant, l’or, le colombium tantalite (coltan), le nobium, le cobalt, le cuivre, l’uranium et le pétrole. Les multinationales occidentales procèdent à l’extraction sans précédente des minerais au Congo, et il est estimé que des tonnes et des tonnes de cobalt d’une valeur de $6 millions par jour – rien que le cobalt – sortent du Congo par jour. Le cobalt est un élément contenant su superalliage, essentiellement nécessaire à l’industrie nucléaire, chimique, l’industrie d’aviation et de défense. »

« Toute analyse sur la géopolitique au Congo nécessite une bonne compréhension du crime organisé et perpétré à travers le business des multinationales pour arriver à comprendre les raisons pour lesquelles le peuple Congolais souffre d’une guerre sans issue depuis 1996. »

« Il y a une section de l’opinion internationale qui loue le grand progrès accompli dans la dénonciation de l’extraction illégale des minerais au Congo où les activités illégales les multinationales sont désormais dévoilées, plus particulièrement par le groupe Human Rights Wtach (HRW) dont le rapport de 2005, intitulé “The Curse of Gold – La Malédiction de l’Or”, a exposé la rapine et la contrebande par les officieux ougandais et les corporations multinationales qui passaient l’or à la fraude à travers les rebelles miliciens locaux. »

« Le Front National pour l’Intégration (FNI) et les Forces Armées du Peuple Congolais (FAPC) étaient parmi les groupes armés cités dans ce rapport de HRW. Les compagnies multinationales occidentales visées par HRW dans ce rapport étaient Anglo-Ashanti Gold, une compagnie basée en Afrique du Sud et Metalor, une firme Suédoise. »

« Le rapport de HRW a manqué de mentionner que Anglo-Ashanti est en partenariat avec Anglo-American, une propriété de la famille Oppenheimer qui en son tour est en partenariat avec Barrick Gold, basée au Canada, décrite ci-dessous (3). Anglo-American PLC, basée à Londres retient 45% des actions dans DeBeers, une compagnie de la famille Oppenheimer, noitoire pour son quasi-monopole de l’industrie du diamant mondialement (4). Sir Mark Moody-Stuart, un directeur d’Anglo-américain, est également directeur de Royal Dutch/Shell et membre du Conseil d’administration du Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan (5). Les Rapport de HRW a aussi supprimé les témoignages indiscutables déposées par les chercheurs de HRW – qui prouvent sans doute que Anglo-Ashanti a envoyé ses hauts avocats à l’est du Congo pour y faciliter l’arrestation des leaders des milices ».

« Plusieurs compagnies minières multinationales n’ont jamais été, si pas rarement, mentionnées dans un rapport quelconque des organisations des droits de l’homme, entre autre Barrick Gold, qui opère dans la ville de Watsa, au nord-est de la ville de Bunia, localisée dans l’une des coins les plus secoués par la violence au Congo. Ces mines étaient sous contrôle intermittent des Forces de Défense du Peuple Ougandais (UPDF) pendant la guerre. Les officieux à Bunia ont déclaré que les exécutifs de Barrick Gold ont atterri dans la région sous l’escorte des troupes Rwandaises (Front Patriotic Rwandais, FPR) et Ougandaises (UPDF), pour enquêter et inspecter les intérêts minières (6). »

« George H.W. Bush a servi comme un conseillé payé de Barrick Gold. Parmi les directeurs de Barrick Gold, se trouvent Brian Mulroney, ancien premier ministre du Canada; Edwards Neys, ancien ambassadeur américain au Canada et PDG de Burston-Marsteller, une compagnie de relations publiques; l’ancien sénateur américain Howard Baker; J. Trevor Eyton, un membre du Sénat Canadien; et Vernon Jordan, l’un des avocats de Bill Clinton (7). »

« Barrick Gold est un client de longue date de la compagnie de lobbying d’Andrew Young dénommée Good Works International. Andrew Young est l’ancien maire d’Atlanta, et un organisateur clé du Conseil d’amitié Américano-ougandaise. Young a été choisi par le Président Clinton pour diriger le Fond de d’entreprise et de développement de l’Afrique Australe en octobre 1994. Good Works International a d’autres clients ou partenaires en Business, y compris Coke, Chevron-Texaco, Mosanto; ainsi que les gouvernements d’Angola et du Nigeria (noter le transfer des armes cité ci-dessous). Young est également PDG de Cox Communications et Archers Daniels Midland – le “supermarché au monde”; ainsi que le bénéfacteur de la Radio Publique Nationale qui compte comme directeurs: Brian Mulroney (Barrick) et G. Allen Andreas, un membre du Conseil d’administration de la section européenne de Carlyle Group. »

« Adastra Mining est l’un des partenaires miniers de Barrick Gold. Adastra Mining, a été formellement connue sous le nom de American Mineral Fields (AMFI, AMX, elle a eu d’autres appellations), formellement basée à Hope, Arkansas, la ville natale de Bill Clinton. Adastra jouit des relations de proximité avec Lazare Kaplan International INC., la plus grande compagnie de courtage diamantifère aux États-Unis, et dont le président n’est autre que Maurice Tempelsman, qui a toujours été un conseiller des Affaires Africaines aux gouvernements américains successifs. Il a aussi été le Consul Général Honoraire Américain pour la République Démocratique du Congo depuis 1977 (8) ».

« Maurice Tempelsman a accompagné Bill Clinton pendant son tour africain en 1998 et il fait souvent voile avec les Clinton à l’écart de la Vigne de Martha. Il est membre du Conseil d’administration International de la Bourse d’Amérique, directeur de Woods Océanographic Institute, un paravent “sicentific” pour ses activités d’exploitation diamantifère proche du littoral, ratêlant le lit de l’ocean dans l’oubli total. »

« Adastra a aussi acquis une concession de diamant le long de la frontière congolo-angolaise de la part d’une firme de mercenaires belge dénommée International Défense and Security (1998), et actuellement dispose des concessions de cobalt et de cuivre dans la province congolaise du Katanga (9). »

« Adastra est membre du Conseil économique de l’Afrique (Corporate Council on Africa), ensemble avec Goodworks, Halliburton, Chevron-Texaco, Northrop Grumman, GE, Boeing, Raytheon, Bechtel and SAIC – les deux dernières étant des entités de défense et des agents secrets d’intelligence impliqués dans des projets “noirs” supra-gouvernementaux classifiés. »

« En avril 1997, Jean-Ramon Boulle, a co-fondateur de Adastra (alors dénommée AMFI), a signé un contrat de $1milliard avec l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL) dirigée par Laurent Désiré Kabila pour les mines de cobalt de Kolwezi et les mines de zinc de Kipushi, avant même que l’AFDL ait officiellement prie le pouvoir. Les dirigeants de l’AFDL étaient même autorisés à utiliser le jet privé de Boulle (10). Entretemps, les PDG d’Adastra étaient également des anciens directeurs de Anglo-American (11). D’autres fondateurs d’Adastra jouissant des liens avec Bill Clinton sont Michael McMurrough et Robert Friedland – tous les deux impliqués dans des affaires louches, criminelles offshore (au large) en Indonésie, en Afrique, en Birmanie et aux Amériques (12). »

« Barrick soustraite avec Caleb International qui était aussi entré en partenariat avec Adastra dans le passé. Caleb est dirigé par Salim saleh, un demi-frère du président Ougandais Yoweri Museveni et ancien chef d’Etat major de l’armée ougandaise, l’UPDF. Quand les troupes ougandaises se sont retirées du Congo en 2002, à la suite de la soit disant «accord de paix», Salim Saleh a commencé immédiatement à former des groupes paramilitaires pour servir de suppôts à l’écoulement des minerais congolais vers l’Ouganda, pour soutenir l’exploitation ougandaise par procuration des richesses naturelles et minérales du Congo. »

« Salim Saleh est un actionnaire dans Catalyst Co., une firme canadienne, qui jouit de 100% d’intérêts dans les mines d’or de Kaabong (14). Il est copropriétaire de Saracen, une compagnie militaire privée créée par Executive Outcomes, une firme des Barbouzes, fondée par l’Anglais Tony Buckingham, qui loue ses services dans des zones de conflit (15). Le Panel des Experts de l’ONU sur l’Exploitation Illégale des Ressources Naturelles et Minérales de la RDC a recommandé que Salim Saleh soit interdit de voyager et ses biens gelés, mais cette recommandation n’a jamais été mise en exécution. »

« Des opérations militaires récentes par les forces armées de maintien de la paix de l’ONU (Monuc) étaient consacrés au désarmement ou à la neutralisation des Forces pour la Libération Démocratique du Rwanda (FDLR), un groupe rebelle opposé au gouvernement de Paul Kagamé au Rwanda, et aux Forces Démocratiques Alliés (ADF), un groupe rebelle opposé au gouvernement de Museveni (Notez que l’armée rwandaise n’a pas hésité en cas de nécessité de collaborer avec son ennemi jurés – le FDLR – pour exploiter les richesses du Congo.

« Les alliances entre les rebelles changent perpétuellement). Effectivement, tous ces opérations militaires visent la neutralisation de tous ces groupes rebelles pour en débarrasser l’est du Congo et laisser le terrain libre pour l’exploitation minière de grande envergure par les multinationales. Les miliciens Mai-Mai, dont l’objectif est de “protéger le Congo contre les envahisseurs Rwandais et Ougandais” ont aussi commis des crimes contre l’humanité, et pourtant il apparait qu’ils ne sont pas visés par la Monuc. Les Mai-Mai opèrent au Nord du Katanga et aux deux Kivu. »

« Les miliciens gangsters et trafiquants au Katanga sont connectés à des réseaux des hommes affaires, y compris le président Robert Mugabe, Billy Rautenbach, John bredenkamp et Marc Rich. Le magnat diamantaire Américain Maurice Tempelsman a énormément profité des concessions minières au Katanga depuis l’ère Kennedy. C’est Lawrence Devlin, un ancien chef de station de la CIA à Lubumbashi sous Eisenhower, ultérieurement embauché par Tempelsman, qui a confirmé toutes les fraudes criminelles de Tempelsman avec la complicité de l’ancien Président Zaïrois Mobutu Sese Seko (16) ».

« Le Groupe Forrest a une longue histoire d’exploitation au Congo, plus que tous les autres. Ce groupe a acquis ses premières concessions minières au Congo avant la déclaration de l’indépendance du Congo des belges. Le Groupe Forrest qui comprend aussi le Groupe OM basé à Ohio, dispose de plusieurs concessions minières au Katanga. Le Chairman George Forrest, ancien PDG de la compagnie minière de l’Etat Congolais, la Gécamines, est propriétaire de New Lachaussse, une firme qui fabrique les armes. »

« Le coltan, un minerais raffiné en tantalum et transformé en capaciteurs, super conducteurs, largement utilisés dans l’industrie aérospatiale, l’industrie électronique, dans la technologie de pointe et dans la fabrication des transistors, constitue le nerf de la guerre à l’est du Congo. Tout le tantalum dont les États-Unis ont besoin vient des sources se trouvant à l’étranger et dont le pays de l’Oncle Sam dépend totalement pour la fabrication des armes, des téléphones cellulaires portables, des ordinateurs, des VCR, CD Player, P.D.A, Pagers et TV. Le record des imports américains du coltan prouve que les achats des tonnes et des tonnes de coltan par les Américains de la part du Rwanda et de l’Ouganda étaient dramatiquement élevés au moment ou le Rwanda et l’Ouganda faisaient la contrebande du tantalum et du cobalt à partir du Congo. »

« La compagnie Sony a dramatiquement augmenté ses importation du coltan à la suite du lancement de sa fameuse “Playstation2”; pendant que Compaq. « Microsoft, Dell, Ericsson, Hwelett-Packard, IBM, Nokia, Intel, Lucent et Motorola se comptent parmi les grands consommateurs du tantalum (17). Nicole Seligman, l’actuel PDG adjoint et Conseiller Général de Sony était un ancien conseiller juridique de Bill Clinton à travers la firme d’avocats le D.C. Williams et Connelly, LLP qui comptait Bill Clinton et Oliver North parmi ses clients. Le vice-président de Sony chargé des finances Robert Wiesenthal est un ancien banquier avec First Boston, un supporteur des activités humanitaires de “Refugees International” dans des camps des réfugiés Rwandais à l’est du Congo, tout juste avant la chute de Mobutu en 1997. Wiesenthal était aussi un conseiller financier de Cox Communications, OM Group, Time Warner et le New York Times (19) ».

« Walter Kansteiner, fils d’un grand marchand de coltan basé à Chicago, est le secrétaire d’Etat adjoint des Affaires Africaines à la Maison Blanche et ancien membre du “Dept of Defense Task Force On Strategic Minerals”. Dans son discours au “Forum for International Policy” (Forum pour la politique étrangère) en octobre 1996, Kansteiner a plaidé pour la partition du Congo (alors Zaïre) en plusieurs p en plusieurs petits états sur de lignage ethnique (20).

«  Ironiquement, la constitution actuelle divise le Congo en 26 provincettes. Ce discours de Kansteiner a coïncidé avec l’avancée de l’AFDL dirigée par Laurent Désiré Kabila dans sa marche fulgurante pour renverser Mobutu avec l’aide du Rwanda, de l’Ouganda et des Etats-Unis (21). Kansteiner est aussi dépositaire administrateur de “Africa Wildlife Foundation”, Fondation pour la protection de la faune et de la flore africaine, un autre front euphémistique pour l’acquisition des ressources naturelles du Congo. »

« Bechtel, une compagnie aérospatiale et de construction, a fourni des cartes satellitaires des photos de reconnaissance des mouvements des troupes de Mobutu pour l’invasion du Congo par l’AFDL en 1996. Bechtel a aussi crée des cartes infrarouges des gisements des minerais du Congo (22). Le Front Patriotic Rwandais (FPR) dirigé par Paul Kagamé, l’actuel président Rwandais, un gradué de l’académie militaire américaine de Fort Leavenworth, s’est servi des cartes satellitaires fournies par la NASA/Bechtel pour localiser les camps des réfugiés Hutu Rwandais à l’est du Congo depuis qu’ils ont fui le cataclysme de 1994 au Rwanda. Le nombre de réfugiés estimé à 800,000 ont été pourchassés à travers les forêts congolaises et tués (23). Parmi les amis de Bechtel dans les hauts cercles du pouvoir aux Etats-Unis, vous trouvez

«  L’ancien Secrétaire d’Etat George Shultz « (membre du conseil d’administration de Bechtel); l’ancien Secrétaire d’Etat à la Défense Casper Weinberger (membre du conseil d’administration de Bechtel), et le Général en retraite du Corps de la Marine Américaine Jack Sheelan (vice-président de Bechtel). Il est également membre du Conseil de la politique de défense au Pentagone (24). Riley P. Bechtel siège au conseil d’administration de J.P. Morgan (25). Nexant Company, une subsidiaire de Bechtel s’occupe actuellement de la construction de l’oléoduc qui va relier l’Ouganda et le Kenya, un projet dont Nexant en est le principal constructeur. Il est estimé que cet oléoduc va faciliter le transport u pétrole qui sera bientôt extrait du bassin de Semilinki du Lac Albert au Congo. Heritage Oil de l’Anglais Tony Buckingham se prête déjà à y exploiter le pétrole. »

« Le Panel des Experts de l’ONU a cité cabot, une compagnie américaine basée à New England pour s’adonner à des pratiques criminelles immorales et à des activités de contrebande au Congo (26). Cabot représente l’une des grandes compagnies de traitement du coltan/tantalum dans le monde. L’actuel directeur adjoint du Département du Trésor aux Etats-Unis, Samuel Bodman, était PDG et Chairman du Conseil d’administration de Cabot de 1997 à 2001 (27). L’actuel directeur de Cabot, John McArthur est conseiller principal de Paul Wolfowitz à la Banque Mondiale (28). »

« Les “Private Military Contractors (PMCs) – Compagnies Contractuels Militaires Privés – constitue tout un grand monde des affaires en Afrique. Brwon&Root, une subsidiaire de Halliburton, a aidé à la construction d’une base militaire à Cyangugu au Rwanda, juste tout prêt de la frontière Rwando-Congolaise. “Officiellement”, Brwon&Root opérait là-bas pour creuser les mines souterraines et anti-personnelles. Au contraire les installations de Brwon&Root à Cyangugu servaient plutôt à une base militaire d’ou logeaint et opéraient les mercenaires de la Military Professional Ressources Inc.(MPRI), la fameuse compagnie américaine privée des barbouzes qui ont assuré la formation des troupes rwandaises du FPR et de l’AFDL de Laurent Désiré Kabila pour les préparer à l’invasion du Congo en 1996, et à la re-invasion du Congo par l’armée rwandaise en 1998 A LA SUITE DE LA DECISION DE LAURENT DESIRE KABILA, HEROS NATIONAL, DE CHASSER LES TROUPES RWANDAISES ET OUGANDAISES, BECHTEL, FMI, BANQUE MONDIALE…. DE SON PAYS (29). »

« Les services secrets français ont confirmé que les Forces Spéciales Américaines et les mercenaires Américains du MPRI ont participé aux massacres des réfugiés Hutu Rwandais le long de la rivière Oso près de Goma en 1996. L’intelligence française indique même qu’elle a découvert par la suite les corps deux soldats américains tués dans les combats prèt de Goma ont été rendus aux Américains (30). Les circonstances qui entourent le recouvrement non-officiel de ces deux corps de deux soldats américains demeurent très mystérieuses (31) ».

« MPRI est basé à Arlington, Virginia, aux Etats-Unis. MPRI est dirigé par ou disons son personnel est composé de 36 généraux américains à la retraite. Elle est contractée par le Pentagone pour servir d’une force d’intervention rapide en Afrique, dans le cadre d’un programme militaire dénommée “African Crisis Responsive Initiative (ACRI). C’est sous ce programme que l’armée ougandaise a jouit d’une formation accélérée et les officieux Ougandais ont suivi la formation dans guérilla urbaine à l’académie militaire de Fort Bragg, Worth Carolina, aux Etats-Unis en 1996. Pendant leur invasion du Congo en 1998, les troupes ougandaises étaient manifestement munies des équipements leur fournis par ACRI; En même temps Human Rights Watch et Amnesty International ont accusé les bataillons entiers ougandais formés dans le cadre de ACRI, d’être impliqués dans des actes de viols, de massacres, d’extorsion et de tortures des civils en Ouganda et au Congo pendant l’occupation. (32) ».

« Tony Buckigham, le fondateur de Executive Outcomes a établi d’autres compagnies militaires privées qui opèrent à travers l’Afrique. Sa compagnie pétrolière, Heritage Oil & Gas travaille intimement avec sa Compagnie Militaire Privée, dénommée Sandline International pour manipuler les options pétrolières atour du Lac Albert. Il est estimé qu’il a signé des contrats avec les différents groupes armés en guerre dans la région ainsi qu’avec le gouvernement Congolais et Ougandais de part d’autre de la frontière Ougando-congolaise. Une autre compagnie fondée par Tony Buckingham s’appelle “Branch Energy” affiliée à son Heritage Oil & Gas et qui opère dans la Région des Grands Lacs. »

« Les enquêtes sur le transfert d’armes illégal au profit du Rwanda l’année dernière, en violation de l’embargo de l’ONU sur les armes dans région, ont été gênés par le refus du gouvernement rwandais de fournir la liste des numéros d’ordre de tous les 5,000 AK-47 y délivrés. Ce cargo d’arme provient de la Bulgarie, mais ce pays refuse catégoriquement de fournir les numéros d’ordre, ce qui confirme tout simplement que les armes ont été vendues à un pays tiers, non frappé par l’embargo, le Nigeria en occurrence, en route vers le Rwanda et la RDC. Les gouvernements ougandais, congolais, Sud Africain et Equato-Guinéen (principal protectorat pétrolier américain) – sont également tous responsables pour leur soutien au trafic d’armes clandestine dans la région (33) ».

« Les cargaisons qui arrivent par bateaux à partir de la Tanzanie, et le rôle que le gouvernement Tanzanien joue dans son soutien de la guerre au Congo ne sont jamais mis en question. Cette affaire, peut être au fait que le gouvernement Tanzanien a accordé des licences et des concessions minières à Barrick Gold dans les territoires Masaai en Tanzanie. Les avions petits porteurs sont permis de décoller entre la Tanzanie et le Congo, et à partir du Kenya sans documentation convenable, sans enregistrement douanières. »

« Un autre marchant d’armes louche et “intouchable” dans la région répond au nom de “Mr Kotecha”, un américain d’origine indienne. Les intérêts de Kotecha au Sud Kivu sont énormes, et il est manifestement pointé du doigt pour le blanchissement d’argent, vente d’armes contrebande de coltan et de diamant. Après première invasion du Congo sponsorisée par les Américains en 1996, il est connu de tout le monde que Kotecha s’est vanté publiquement s’autoproclama comme “le Consulat des Etats-Unis au Sud Kivu”. Kot écha détient un passeport américain et possède un château en Californie »

« Quand Pascal Kabungulu, un militant local pour les droits de l’homme très connu pour son franc parler et travaillant pour une petite ONG locale dénommée Héritiers de la Justice, a été assassiné durant l’été 2005 à Bukavu, les présumés assassins, y compris un commandant de l’armée congolaise, ont été identifiés par la Monuc mais la “communauté internationale” n’a jamais pris une action quelconque pour traduire ces gens en justice. Le mobile de son assassinat tourne autour de son rôle qu’il a joué dans la dénonciation des activités de contrebande dont sont impliquées la plus part des commandants de l’armée congolaise à l’est, un commercialisme militaire qui continue à battre son plein jusqu’à ce jour. »

« Le Panel des Experts de l’ONU dans un rapport très attendu va défier et dénoncer plusieurs compagnies aériennes pour entreprendre des vols illicites, voire illégaux, secrets non-enregistrés ou faussement enregistrés, entrant et sortant du Congo. L’une des compagnies aériennes notoires impliqués dans le transport illicite des richesses pillées au Congo, est bel et bien la Compagnie Simax basée à Oregon et pourtant utilisant une adresse Sierra Léonaise, appartenant à Victor Bout, un trafiquant d’armes notoire. »

« Smax est connectée avec le reste du réseau de trafic d’armes de Victor Bout. Pourtant, le Panel des Experts de l’ONU, a une fois de plus passé sous silence les activités de certaines agences occidentales – trainant une réputation notoire d’affaires illicites – et dont les vols demeurent également subreptices et inexplicables. A la première ligne se trouve l’ONG International Rescue Committee (IRC) – Henri Kissinger en est le co-directeur – dont les vols entrant et sortant du Congo et des vols internes à l’intérieur du Congo à partir des aéroports isolés à travers l’est du Congo, demeurent complètement non-enregistrés par les inspecteurs de la Monuc pour imposer l’embargo des armes à l’est du Congo. »

« A Bukavu par exemple, tous les petits porteurs doivent officiellement êtres soumis au contrôle des inspecteurs de la Monuc pour imposer l’embargo des armes à l’est du Congo. Mais les vols d’IRC sont en dehors du mandat de la Monuc. IRC est intouchable, comme l’a admis un observateur militaire de la Monuc: “IRC doit se soumettre aux mêmes règles du jeu que tout le monde; Sion, nous supposons que IRC assure le transport des armes parce qu’ils ne nous permettent pas de confirmer qu’ils ne le font pas.” »

« De la même façon, pendant que le Panel des Experts de l’ONU ont mené des enquêtes et fait des révélations sur les activités criminelles de certains réseaux criminels illégaux au Congo, les experts de l’ONU ont sciemment fermé les yeux sur les contrats léonins signés derrières les portes fermées par les PDG d’Adastra, Anglo-American, les compagnies d’Adolph Lundin (an ami intime de George H. W. Bush), qui jouissent des concessions minières à Lubumbashi, Kolwezi et Mbuji Mayi, dans les provinces du Katanga et du Kasaï. Phelps Dodge, une multinationale américaine est entrée en partenariat avec Tenke Mining de Lundin pour exploiter le cuivre et le cobalt au Katanga. Douglas C. Yearly, directeur de Phelps Dodge est également PDG de Lockheed Martin et directeur de World Widlife Fund (WWF). WWF est en partenariat avec USAID et CARE et travaillent ensemble “pour la conservation de la nature” – lisez acquisition, des projets à travers tout le Congo pendant que “l’agenda humanitaire” de CARE est aussi financé par Lockheed Martin. »

“La conservation de la nature” prônée par toutes ces agences occidentales camouflent pas mal leurs intérêts et sert d’avant garde pour leur pénétration, leur ingérence dans tous les coins mêmes les plus reculés en Afrique Centrale: USAID, WWF, AWF et Conservation International en sont les pionniers. Les activités illicites de USAID à travers le Congo prouvent rapidement que tous les fanfares qui précèdent “l’aide humanitaire” de USAID qui travaille dans des projets susceptibles d’apporter “un développent communautaire durable” »

« Plus notables sont le Central Africa Région Partnership for the Environment – CARPE (Partenariat de Région de l’Afrique Centrale pour l’Environnement) et le Congo Basin Forest Partnership – CBFP (Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo). Ces deux programmes d’intelligence occidentale ont des agendas militaires et économiques cachés. Le National Geographic est impliqué dans promotion et dans la propagation sans relâche des mythologies de la conservation, démocratie, développement communautaire. Quand le National Geographic de respect et soutien aux peuples indigènes, il ne fait qu’approuver quelque chose pour la forme ».

« Il y a des gens qui croient que la raison pour laquelle l’opinion internationale n’est pas sensibilisée sur la situation au Congo et le manque d’une intervention appropriée, est que la communauté internationale ne sait que faire pour résoudre le “quagmire” congolais et apporter des remèdes appropriés. Et pourtant ce qui peut se faire est honnêtement clair. L’Occident est peu disposé de faire quoi que ce soit pour des raisons géopolitiques et économiques très puissante,»

Un président de la République française en l’occurrence Monsieur Sarkozy avait eu l’audace de suggérer de donner le Kivu au Rwanda en plaidant que ce petit pays à la démographie galopante avait besoin d’espace…Pouvait on demander à la France de partager l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne nazi ?? Est qu’aujourd’hui on peut demander aux Etats Unis de laisser la Floride à Cuba ??? Où à la Grande Bretagne de laisser le pays de Galle à la France ??

Mesdames et Messieurs les Représentants des Pays Membres,

A la lecture de cet extrait, vous remarquerez que des noms de « prestigieuses noms » sont liés aux multinationales qui commanditent des crimes de génocide en République Démocratique du Congo.

Compte tenu de ce qui précède, nous demandons au Secrétaire General de constituer une équipe d’experts aux fins d’enquêter sur ces multinationales ainsi que sur des personnalités liées à elles pour les citer à comparaitre devant une juridiction Internationale pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes de génocide et pour crimes économiques.

Mesdames et Messieurs les Représentants des Pays Membres,

Nous avons écrit au Secrétaire General pour dénoncer sa forfaiture en « validant » le M23 comme étant une « rébellion » congolaise ; alors que ce ne sont que des voyous et des criminels ; il ne nous a jamais répondu, peut on traduire ce silence par un mépris vis-à-vis du génocide congolais ?

Nous avons écrit aux politiciens congolais de refuser de se mettre à table et à négocier avec des assassins et des violeurs de leurs femmes et filles, ils sont restés sourds à nos cris de détresse et font la courbette devant nos bourreaux.

Nous avons écrit au Président du Conseil de Sécurité pour exiger la révocation du Rwanda, un pays qui viole au jour le jour les dispositions des articles 1 et 2 de la Charte, il ne nous a pas entendues, que vaut la parole d’un noir face à celle d’un blanc ?

Nous avons écrit au Président Barack Obama afin qu’il soit digne de son illustre prédécesseur, Abraham Lincoln, nous attendons toujours sa réponse, peut être a-t-il les mains liées ?

Nous espérons que vous allez au moins nous répondre, car nous n’avons pas d’avocat pour plaider notre cause. Mais si vous aussi, vous nous tournez le dos, nous nous en remettrons à DIEU, QUI EST SEUL LE JUSTE JUGE.

Fait à Londres, le 4 janvier 2013.

POUR LES FEMMES CONGOLAISE DE LA DIASPORA

Marie-Christine BALANGA

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Pourparlers de Kampala sur la guerre en RD Congo

Selon Radio France Internationale, les présidents des quatre groupes parlementaires de l’opposition demandent encore une fois de participer aux négociations de Kampala entre Kinshasa et le M23, mais pas dans la délégation gouvernementale, après avoir constaté la gravité de la situation et la rude épreuve auxquelles la Nation est confrontée. Ainsi Jean-Lucien Busa, du Mouvement de libération du Congo (MLC), a-t-il réclamé « la participation de l’opposition politique congolaise à ces pourparlers, en tant que composante, à l’instar de la solution à la crise centrafricaine, sans oublier la société civile et la diaspora ».

 

Le Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) approuve la décision des présidents des quatre groupes parlementaires de l’opposition, car le patriotisme oblige tout citoyen congolais à faire échouer le projet de déstabilisation de la région du Kivu. Néanmoins, le RDPC estime que les Congolais doivent participer aux pourparlers de Kampala dans l’unité – toutes les composantes politiques et civiles devant faire partie intégrante de la délégation officielle représentée par le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda.

 

Le RDPC rappelle que la situation centrafricaine est différente de celle en cours en République Démocratique du Congo. Si en Centrafrique les opposants s’en prennent directement au gouvernement du président François Bozizé, l’opposition institutionnelle n’a pas pris les armes contre le gouvernement congolais. Les pourparlers de Kampala concernent l’ensemble des Congolais soucieux de sauver d’abord la patrie, en faisant échouer le projet des agresseurs qui se servent du M23 comme bras armés. Il est donc question, contrairement en Centrafrique, de l’intégrité du territoire et de la souveraineté nationale.

 

D’aucuns n’ignorent que la cohésion nationale ne se fera pas dans la division, la capitale ougandaise ne devant en aucun cas servir de lieu où les Congolais régleraient leurs comptes au risque d’avantager le M23. En conséquence, le RDPC rappelle la nécessité de laver le linge sale en famille dans le cadre du dialogue inclusif républicain qui devra se tenir à Kinshasa, en présence d’observateurs internationaux, et non à Kampala.

 

Gaspard-Hubert Lonsi Koko

Porte-parole du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)

 

Fait à Paris, le 13 janvier 2013


Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)
Liberté, Égalité, Sécurité et Prospérité

Burundi : la défense d’Hassan Ruvakuki va demander sa remise en liberté conditionnelle

France24

 

Par RFI

Le journaliste de RFI en swahili avait été arrêté en novembre 2011 après s’être rendu en Tanzanie pour couvrir la naissance d’un nouveau mouvement rebelle burundais. Il avait été condamné en première instance à perpétuité. Ce mardi 8 janvier 2012, sa peine a été réduite à trois ans en appel, car les faits ont été requalifiés. Mais ses avocats ne comptent pas en rester là. De leur côté, l’Union des journalistes burundais et Reporters sans frontières promettent de rester mobilisés.

 

Hassan Ruvakuki n’était pas présent à l’audience ce mardi 8 janvier, et c’est donc l’un de ses avocats, Me Segatwa, qui lui a annoncé la décision de la cour d’appel. D’après lui, le confrère de RFI garde le moral.

Il espère maintenant la liberté conditionnelle, et est en droit de la demander car il a déjà purgé plus d’un quart de sa peine.

Sa défense va donc écrire une lettre en ce sens au ministre de la Justice, dès à présent.

Burundi: un journaliste de RFI condamné à trois ans de prison en appel

Lacroix.com

La justice burundaise a condamné mardi 8 janvier en appel un journaliste de Radio France Internationale (RFI ), Hassan Ruvakuki, à trois ans de prison ferme, une peine beaucoup moins lourde que la perpétuité dont il avait écopé en première instance, mais qui a néanmoins suscité de larges protestations.

La Cour a abandonné les charges de « terrorisme » retenues au premier procès et déclaré coupable le journaliste et 10 autres accusés de « participation à une association formée dans le but d’attenter aux personnes et propriétés ».

« La Cour réforme le jugement et requalifie les faits à charge de Ruvakuki Hassan » et de dix de ses co-accusés, et les « condamne à trois ans » de prison ferme, a déclaré Fulgence Ruberintwari, président de la Cour d’appel de Gitega, dans le centre du Burundi .

Dans la foulée du verdict, l’avocat d’Hassan Ruvakuki, Fabien Segatwa, a souligné que le journaliste , emprisonné depuis novembre 2011, avait déjà purgé plus du quart de sa peine et qu’il était éligible à une libération anticipée. « Même si cette condamnation est plus légère que la première, c’est trois ans de trop, » a-t-il estimé.

En juin, en première instance, M. Ruvakuki, correspondant du service en swahili de RFI , avait été déclaré coupable d’avoir organisé une attaque lancée par une nouvelle rébellion à partir de la Tanzanie en novembre 2011, puis d’en avoir fait la publicité. L’attaque avait fait des dizaines de morts à Cankuzo, dans l’est du Burundi .

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Ambardc.eu

L’avenir des télécommunications en République démocratique du Congo, l’économie et la politique nationale ont été au centre d’un entretien à bâtons rompus vendredi à Bruxelles, entre le ministre congolais des Postes, téléphone et nouvelles technologies de l’information et de  la communication, Tryphon Kin Kiey Mulumba, et la presse internationale. Le ministre a indiqué qu’à ce jour, la RDC compte 17 millions d’abonnés au téléphone mobile.

 

Le pays vient de signer un accord de partenariat avec la firme française Orange (France Télecom) pour passer dans quelques années à plus de 30 millions d’abonnés. Soulignant les objectifs à court terme, M. Kin Kiey a annoncé « dans deux mois » l’intégration de la RDC « dans la communication internationale » grâce à l’utilisation de la  fibre optique dans les trois premières zones que sont la province du Bas-Congo, la ville de Kinshasa et la province du Katanga.

kinkieyi1Le ministre a aussi annoncé avoir accordé une licence à une société sud-africaine pour étendre l’utilisation du nouvel outil de communication en trois phases. La première concerne la ligne Muanda-Kinshasa, la deuxième Kinshasa-Kasumbalesa au Katanga, tandis que la troisième concernera le reste du pays.

Le ministre des PTNTIC a enfin révélé que des pourparlers sont engagés avec la firme allemande Siemens pour la modernisation des services publics de l’Etat. Il a expliqué qu’en termes de recettes au budget de l’Etat, les télécommunications, qui connaissent un véritable boom en RDC,  « viennent juste après les mines ». Mais les mines étant épuisables, son objectif est de faire demain des télécommunications le premier secteur générateur des recettes. Pour augmenter les recettes et lutter contre les fraudes dans ce secteur, a-t-il expliqué, la RDC va mettre en place un dispositif de contrôle du trafic avec le concours de la société américaine Agilis et France Télecom.

 

Rejet total des rébellions

 

Abordant la question de la rébellion du Mouvement du 23 mars, qui affecte la province du Nord-Kivu, M. Kin Kiey a affirmé qu’aujourd’hui en RDC, il existe un « rejet fort, total et unanime », par tous les partis politiques, des rébellions, notamment celle du M23, « une rébellion que rien n’explique ni ne justifie ».

Concernant principalement le M23, le ministre congolais a écarté comme explication toute « revendication identitaire », expliquant que, sur 29 membres, le gouvernement actuel compte trois membres issus de la communauté rwandophone dans un pays qui comprend plus de 400 tribus. La présence de cette communauté est également forte au sein des forces armées.

Il a affirmé que la guerre menée par le M23 contre la République « ressoude le sentiment national face à l’adversité ». M. Kin Kiey a saisi l’occasion pour exprimer un « sentiment de reconnaissance » à l’égard de tous les pays qui ont apporté leur soutien à la RDC, confrontée à la guerre dans sa partie orientale. Il s’agit notamment de l’Allemagne, de la Belgique, de la France, du Royaume Uni, des Etats-Unis, du Congo Brazzaville, de l’Afrique du Sud, de l’Angola et des autres pays de la SADC.

 

D’autre part, selon M. Kin Kiey, la RDC fait figure d’exemple en Afrique, en termes de démocratie, et le Président Joseph Kabila est « décidékim2 à renforcer le système démocratique ». Le Chef de l’Etat poursuit une politique de cohésion nationale et de consensus, a-t-il fait valoir.

Le ministre a, par ailleurs, indiqué que sur le plan macroéconomique, le Congo se redresse. Le taux de croissance, actuellement de 7,2 %, pourrait atteindre 8,4 % en 2013. Le taux de change du Franc congolais est stable, l’inflation est de 2 % et les réserves de change permettent de faire tourner le commerce pendant six mois. M. Kin Kiey a enfin affirmé que la politique de bancarisation des salaires des fonctionnaires, y compris les militaires, les policiers et les enseignants, se poursuit avec satisfaction.

Katanga : l’ONG «Non à l’injustice» lance une collecte en faveur de la population du Nord-Kivu

Radio Okapi

L’ONG «Non à l’injustice» a débuté depuis décembre 2012 une collecte baptisée «un pain pour Goma» en faveur des sinistrés du Nord-Kivu. Pour Abel Diur, coordonnateur adjoint de cette ONG, l’objectif est de promouvoir la solidarité et la cohésion nationales. D’après cette ONG, le Nord-Kivu compte aujourd’hui plus d’un million des déplacés et victimes de la guerre.

 

Une cérémonie officielle de lancement de cette campagne nationale est prévue prochainement à Lubumbashi.

Pour Abel Diur, il s’agit de «conscientiser la population congolaise ou africaine sur la question de la gestion des crises humanitaires ».

«Aujourd’hui, il y a beaucoup de foyers de crises humanitaires en Afrique, mais toute prise en charge de ces crises vient de l’occident, pendant que nous sommes les premiers concernés car ce sont nos propres frères qui sont victimes», a-t-il expliqué.

Les dons en argent peuvent notamment se faire à travers les réseaux de télécommunications Airtel, Vodacom et Tigo.

«Il y a la plateforme Airtel Money qui est établie, et M-Pesa de Vodacom, et avec Tigo, il y a la possibilité d’envoyer l’argent par SMS. Nous avons aussi des comptes à la Rawbank et à Ecobank », a-t-il informé.

Ces dons peuvent aussi être remis physiquement au siège de l’ONG «Non à l’injustice» à Lubumbashi, au numéro 300 de l’avenue Kashogwe.

Angola: 16 immigrés clandestins congolais meurent asphyxiés dans un container

Radio Okapi

 

Seize immigrés clandestins venus de la RDC ont été retrouvés morts par asphyxie dimanche 6 janvier dans la province angolaise de Zaïre située à plus de 150 km de Luanda, capitale de l’Angola. Ces immigrés avaient pris place à bord d’un container qui transportait des caisses de bouteilles de bière vides. Selon la police, ils sont morts dans l’accident qu’a connu le camion qui transportait le container à Luanda.«Le camion qui transportait des caisses de bouteilles de bière vides dans un container où les clandestins se cachaient, s’est renversé. Le conducteur s’est enfui après l’accident. Nos forces ont mis au moins deux heures pour ouvrir le container et sauver trois personnes, dont une femme de 30 ans, grièvement blessées. Les victimes sont mortes de blessures et d’asphyxie », a déclaré André Massota, commandant de la police province de Zaïre.

 

Ces immigrés clandestins venaient de la ville de Soyo, riche en pétrole, et se dirigeaient vers Luanda, selon la même source.

Les rescapés ont déclaré à la police avoir payé au chauffeur du camion 200 dollars américains chacun pour être conduits à Luanda.

La province angolaise de Zaïre, frontalière à celle du Bas-Congo (RDC), fait ces derniers temps face à une immigration illégale croissante due à sa proximité avec Luanda.

Plus de 30 clandestins, dont la majorité venus de RDC, ont été reconduits à la frontière pendant les fêtes de Noël et du Nouvel An, selon les autorités locales.

117 jeunes filles violées en 1 mois

Direct.cd

Seuls et sans surveillance adéquate, les enfants sont victimes d’abus divers. Une centaine de jeunes filles ont subi des agressions sexuelles rien que pour le mois de novembre 2012.

Les enfants et les femmes sont les grands perdants du conflit à l’est de la République Démocratique du Congo entre les rebelles du M 23 et les forces armées congolaises.

D’après l’UNICEF, l’agence des Nations Unies pour la protection de l’enfance, plus de 700 enfants vivent actuellement séparés de leurs parents du fait de la guerre.

L’activiste des droits humains, Yvonne Ngoyi qui dirige l’Union des Femmes pour la Dignité Humaine à Mbudji Maye à l’est de la RDC témoigne que les jeunes filles souffrent le plus de la guerre dans son

pays. Elles sont souvent enrôlées par des groupes armés et sont utilisées comme des butins de guerre.

D’après les chiffres de l’Unicef ,117 filles ont subi des agressions sexuelles pour le seul mois de novembre 2012.

Le gouverneur du Nord Kivu Julien Paluku a expliqué que la pratique cause des dégâts économiques difficiles à évaluer.

Le gouvernement congolais confronté à des crises à répétition s’en remet souvent aux organismes humanitaires.

Les aides ne sont pas la solution, le vrai remède à ces pratiques passe par l’instauration d’une réelle paix, a conclu l’activiste Yvonne Ngoyi.

Paul Kagame invite… Etienne Tshisekedi!

Direct.cd

 

Après l’invitation de l’ambassadeur allemand c’est le tour du Rwanda d’inviter Tshisekedi chez lui. Les autorités rwandaises avaient souhaité que le président Etienne Tshisekedi wa Mulumba lui-même fasse le déplacement du Rwanda. Mais, compte tenu de son agenda très chargé à la suite de la situation politique au pays, Etienne Tshisekedi a décidé de se faire représenter par une délégation de quatre cadres de son parti. La délégation sera conduite par l’un des membres influents du cabinet d’Etienne Tshisekedi.

Le quatrième délégué, quant à lui vient des Etats-Unis d’Amérique. C’est un homme très introduit dans l’administration américaine. Celui-ci a un lien très étroit et nourrit de bonnes relations avec Kigali. En lieu et place de Tshisekedi lui-même, ce sont ses quatre hauts cadres de l’UDPS, qui sont attendus au Rwanda dans les prochains jours.

Ils répondent à une invitation du président Paul Kagame adressée, il y a peu au président Tshisekedi. Des sources rapportent que le président rwandais avait adressé une lettre à Etienne Tshisekedi, dans laquelle, Paul Kagame envisageait de recevoir l’autorité morale de l’UDPS dans son pays. Les explications précises sur le contenu de cette correspondance ne nous ont pas été totalement détaillées. Mais, nos sources ont insisté et précisé que le président Tshisekedi et Kagame prenaient au sérieux cette invitation.

Ce qui signifie, la situation en RD-Congo reste préoccupante, selon les deux personnalités, qui ont eu à se rencontrer plus d’une fois pour sauver la situation dans la région des grands- Facs. Quand un président aussi important de la région, s’invite dans les Affaires politiques de son voisin en voulant ainsi rencontrer chez lui, l’un des candidats à l’élection présidentielle, comprenez, qu’il s’inscrit déjà dans un schéma de la résolution de la crise politique. Kagame a-t-il peut-être une piste de solution, qu’il compte soumettre à Tshisekedi ?

En tout état de cause la situation politique de la RD-Congo touche au plus au point les autorités rwandaises qui ne veulent pas que cette crise ne puisse engendrer d’autres tensions qui risqueront de mettre le feu dans la région. Surtout avec la question FDLR et Interamwe en poste sur le sol rd-congolais. «L’important, c’est d’arriver à une solution qui va départager Tshisekedi et Kabila.

Si certains chefs d’Etat de la région commencent à s’impliquer, j’espère que nous allons parvenir à un compromis qui va satisfaire et l’opposition, et la majorité. Ce que nous voulons pour le Congo, c’est la quiétude», a rapporté un diplomate joint par CONGONEWS, pour avoir son point de vue sur cette invitation de Kagame à Tshisekedi. La communauté internationale n’est pas du reste. Elle, aussi s’est s’impliqué fermement dans la situation politique en RDCongo. Une situation, si on ne pend pas garde, elle va mettre le pays dans un chao total et pourquoi pas la région. Il y a une semaine, Tshisekedi a eu une séance de travail à l’Ambassade de l’Allemagne.

Des sources proches de la chancellerie allemande avaient rapporté qu’Etienne Tshisekedi, lors de l’entretien avec le diplomate allemand, à sa résidence, se serait montré «ouvert» et «constructif» en acceptant l’idée du dialogue. Cependant, si Tshisekedi s’est dit favorable au dialogue pour résorber la crise politique, il a posé néanmoins des préalables à ce dialogue.

Evoquant la question des préalables, son hôte lui a tout de suite demandé de les formuler pour voir dans quelles mesures les faire parvenir à la majorité. Le fait que Tshisekedi ait accepté le dialogue est déjà en soi une victoire de la diplomatie allemande qui a réussi à sortir Tshisekedi de sa bulle. En acceptant le principe du dialogue, Etienne Tshisekedi rejoint la position des autres membres de l’opposition qui souhaitent qu’un dialogue inclusif soit vite organisé pour épargner au pays une énième crise institutionnelle.

Par ailleurs, le diplomate allemand a demandé à Etienne Tshisekedi de formuler des propositions sur la sortie de crise. Cette perche tendue à Etienne Tshisekedi est l’occasion pour lui de répandre la main sur son parti et sur l’opposition où les tensions sont de plus en plus pressantes, et qui risqueraient de conduire à leur éclatement.

John Tshingombe /CongoNews

Rapport ONU: La RDC attend des sanctions du Conseil de Sécurité contre le Rwanda et le M23

Ambardc.eu

Le ministre des Médias, chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a déclaré, jeudi 15 novembre 2012, au cours d’un point de presse que la version finale du rapport des experts des Nations Unies sur la RDC atteste de l’agression du pays par le Rwanda. « Il est attesté que des officiers rwandais ont apporté de l’aide militaire au M23 et l’ont renforcé de manière permanente. Ce qui conforte la thèse de l’agression de notre pays par le Rwanda au détriment de celle selon laquelle il s’agirait d’une rébellion des Congolais contre leur gouvernement », a affirmé le ministre.

 

M. Lambert Mende a annoncé dans cette  foulée l’attaque, jeudi matin, des positions des FARDC dans la zone de Kibumba par les éléments du M23 qui ont occupé la petite localité de Gisita, à proximité de la frontière rwandaise.

 

« Cette énième agression contre la RDC intervient au moment où se tient à Goma, la réunion des experts militaires de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), appelée à finaliser les préparatifs en vue du déploiement de la Force internationale neutre », a-t-il indiqué.

 

Le porte-parole du gouvernement a salué les sanctions prises par le Royaume de Belgique, le 11 novembre 2012, de suspendre sa coopération militaire  avec Kigali, les mesures de rétorsion des USA et de l’ONU contre l’ex-colonel Ruzandiza connu sous le nom de Sultani Makenga. Le ministre a souhaité, toutefois, que les dispositions pertinentes du droit pénal international au sujet des grands criminels de guerre soient appliquées aux auteurs des massacres et autres violations perpétrées sur des populations civiles en RDC.

 

M. Lambert Mende s’est félicité, par ailleurs, de la fermeture, le 14 novembre 2012, par l’Ouganda, de la frontière avec la RDC à Bunagana, à la demande des autorités congolaises pour priver les agresseurs et leurs agents locaux d’une partie des ressources leur servant à financer la guerre. « Le gouvernement attend les mesures qui seront prises par ce voisin à l’endroit de ceux de ses ressortissants cités dans le rapport des experts des Nations Unies pour pouvoir se prononcer définitivement sur tous les aspects de ce rapport », a-t-il indiqué.

 

Evoquant le dernier rapport de l’ONG Réseau national des ONG des droits de l’homme du Congo (RENADHOC), sur les droits de l’homme intitulé « Six mois après l’investiture du gouvernement Matata: quel bilan sur l’échiquier des droits de l’homme», le ministre Mende déplore qu’il ait mis à contribution des faits antérieurs à l’investiture du gouvernement Matata», faisant ainsi le choix de ne laisser voir à ses lecteurs que le côté vide d’une bouteille qui, pourtant ne manque pas de contenu ». Le ministre relève cependant des choses qui méritent l’attention comme les violences faites aux femmes qui ont atteint le seuil du paroxysme dans la partie Est du pays.

 

Il a également épinglé le fait que l’Est du pays demeure le bastion des violations massives, flagrantes et fréquentes des droits de l’homme et du droit international humanitaire de même que «la pérennisation des actions humanitaires», «une insécurité bien sécurisée et une instabilité totalement stable et indéfinie» dans la partie orientale du pays. «La guerre qui nous met en situation de détresse, depuis 1998, n’est pas le fait du gouvernement congolais qui la subit».

 

Le porte-parole du gouvernement s’est toutefois refusé à rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda et l’Ouganda. «L’objectif de la RDC est d’imposer la paix et non la guerre dans la région de Grands Lacs», a tranché le ministre Mende.

 

POINT DE PRESSE DU MINISTRE DES MÉDIAS, CHARGÉ DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT ET DE L’INITIATION À LA NOUVELLE CITOYENNETÉ,

PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT

(Kinshasa, le 15 Novembre 2012)

 

Rapport final des Nations Unies sur l’Est de la RDC

 

J’ai relevé lors de ma précédente conférence de presse quelques éléments saillants du rapport final des Nations Unies sur la RDC tel que révélé alors par l’Agence Reuters et en ai fait un commentaire reflétant la position du Gouvernement de la République Démocratique du Congo.

 

Maintenant que la version finale de ce rapport est disponible, tout le monde peut y lire la confirmation de tous les faits mis en exergue à partir du rapport provisoire, et même plus. Cette fois, nos collègues rwandais ne peuvent plus alléguer qu’on a pas pris en compte leurs arguments. Le rapport définitif a bel et bien tenu compte des observations faites par écrit par Kigali. Le moins que l’on puisse dire est que ces observations n’ont pas conduit les experts onusiens à réviser leurs conclusions initiales quant à la responsabilité accablante du Rwanda dans les crimes qui se déroulent en ce moment même au Nord-Kivu. La raison en est que les données apportées par les autorités rwandaises pour leur défense ne constituaient pas, selon les Experts, des « éléments de fond ».

 

Ainsi donc la version finale du rapport des Experts des Nations-Unies confirme que le soutien du Rwanda au M23 est une évidence. De ce fait, le Rwanda viole l’embargo sur les armes. Il est attesté que des officiers rwandais ont apporté de l’aide militaire au M23 et l’ont renforcé de manière permanente. Ce qui conforte la thèse de l’agression de notre pays par le Rwanda au détriment de celle selon laquelle il s’agirait d’une rébellion de Congolais contre leur gouvernement.

Même les fameuses unités spéciales des Rwanda Defense Forces qui étaient stationnées à Rutshuru pour des opérations conjointes avec les FARDC et dont on a mis en scène une opération fort médiatisée de retour au bercail, sont clairement citées par le rapport comme ayant servi de canal pour fournir une aide clandestine substantielle à la pseudo mutinerie du M23.

 

Aujourd’hui toutes les thèses attestant de l’agression de la RDC par le Rwanda sont confirmées. Le rapport de l’organisation mondiale dit entre autres choses qu’il y a eu des recrutements de centaines d’enfants (filles et garçons) dans des villages rwandais pour le compte du M23, sous la supervision directe du Ministre rwandais de la Défense, le général James Kabarebe ; qu’il y a même eu des levées de fonds en faveur du M23 organisées par des membres du Front Patriotique Rwandais, parti au pouvoir au Rwanda ; que la plupart des blessés du M23 sont soignés dans un centre médical situé à l’aéroport militaire de Kanombe à Kigali ; que les éléments du M23 qui succombent au front sont enterrés par des soldats des RDF.

 

Ceux qui voulaient encore croire en la bonne foi du Rwanda s’interrogeaient néanmoins sur ce que le Rwanda faisait de tous les criminels congolais qui avaient trouvé refuge sur son territoire. Le rapport apporte aussi une réponse à cette question : l’ex – général Bosco Ntaganda reste le plus haut commandant des prétendus rebelles, Ruzandisa alias Makenga étant le responsable des opérations et de la coordination avec les groupes armés alliés au M23. Laurent Nkunda dont on a fait croire qu’il était assigné à résidence au Rwanda,         a même pu se rendre à Runyonyi à la frontière pour rendre visite aux troupes des RDF et  M23 auxquelles il a prodigué des encouragements.

Il est indiqué noir sur blanc dans le rapport que les minerais exportés par le Rwanda proviennent du sol congolais, essentiellement des coopératives minières artisanales de l’Est du pays. C’est en toute illégalité que ces minerais sont vendus à l’étranger.

S’agissant des accusations proférées parfois contre les FARDC, le rapport note que quelques collaborations de circonstance ont été observées dans certains cas entre quelques éléments isolés des FARDC et des responsables des FDLR.    Cependant, il n’existe pas de preuve d’une coopération entre les FDLR et le Gouvernement de la RDC.

 

Pas plus tard que ce matin, les positions des FARDC dans la zone de Kibumba ont été massivement attaquées par les éléments des éléments du M23 qui ont occupé la petite localité des Gisiza à proximité de la frontière. Les FARDC font leur devoir. Six corps des assaillants en tenues RDF ont été retrouvés sur le terrain.

Le Gouvernement condamne cet acte barbare des pseudo-mutins du M23 et leurs commanditaires.

Cette énième agression contre la RD Congo qui intervient au moment où se tient à Goma la réunion des experts militaires de la CIRGL appelée à finaliser les préparatifs en vue du déploiement de la Force Internationale Neutre.

 

Pour la République Démocratique du Congo, après ce rapport final et de tels actes cruels, plus rien ne saurait expliquer l’atermoiement de la Communauté Internationale à condamner sans ambages le Rwanda et lui infliger des sanctions susceptibles de le contraindre à arrêter son entreprise  funeste de déstabilisation de la RDC. C’est ce que nous attendons de la réunion du Comité des sanctions des Nations Unies.

Reddition de quelques seigneurs de guerre au Sud-Kivu

 

Mardi 13 novembre à Bukavu (Sud Kivu) le Colonel dissident Albert Kahasha Moke, alias « Foka Mike », chef d’un des groupes armés qui écument le Kivu, s’est rendu aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) en compagnie de 35 cadres de son groupe ainsi que d’autres bandes connues sous les noms de « Raïa Mutomboki » et « Nyatura ».

 

Ancien commandant du 808ème Régiment des FARDC à Oïcha, à quelques kilomètres de Beni (Nord Kivu), Kahasha avait fait défection en janvier 2012, dans la vague de la pseudo-mutinerie du M23. Reçu par l’autorité provinciale du Sud-Kivu, il a signé sa reddition ainsi que celle de ceux qui l’accompagnaient. Le reste de ses miliciens devraient suivre incessamment.

 

Le Gouvernement de la République se réjouit du retour au bercail de ce groupe manipulé par les ennemis de la paix à l’Est de notre pays, un retour qui consacre le début du succès de l’appel lancé par le Chef de l’Etat à tous les leaders politiques, communautaires et de la société civile pour conscientiser ceux des fils égarés de notre pays que l’ennemi avait détourné de leur devoir patriotique en les utilisant pour piller leurs propres richesses et martyriser leurs compatriotes. Le Gouvernement encourage ceux des Congolais embarqués dans cette aventure sans lendemains à suivre l’exemple de leurs concitoyens qui se sont rendus aux autorités à Bukavu.

 

Fermeture de la frontière RDC-Ouganda à Bunagana

 

Mercredi 14 novembre 2012, l’Ouganda a annoncé la fermeture de sa frontière avec la République Démocratique du Congo à Bunagana en territoire de Rutshuru dans la partie occupée du Nord Kivu. Le maintien en activité de ce poste frontalier de Bunagana permettait non seulement aux rebelles de s’approvisionner en armes et munitions, mais aussi de s’autofinancer grâce à des prélèvements illégaux et irréguliers de taxes diverses sur les usagers de cette voie en provenance de ou en partance pour l’Ouganda. Il convient de noter que les taxes ainsi perçues par les forces d’occupation et leurs affidés du M23 à Bunagana s’élevaient à quelques 20.000 USD par jour, ce qui procurait aux rebelles une moyenne de 600.000 USD de revenus par mois.

 

L’opinion se souviendra qu’aux lendemains du déclenchement de l’agression sous le couvert du M23, le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, avait décidé de la fermeture de cette frontière du côté de la RDC. Le Chef de l’Etat avait, immédiatement après, envoyé des émissaires auprès de Son homologue ougandais le président Museveni pour plaider la fermeture de ce poste du côté de ce pays voisin.

 

La décision prise par Kampala, mercredi 14 novembre 2012, est donc une réponse positive à cette requête de la RDC et nous l’apprécions en tant que telle. Nous nous en félicitons car, nous l’avons dit, elle a l’avantage de priver les agresseurs et leurs agents locaux d’une partie des ressources qui leur servent pour financer la guerre.

 

Le Gouvernement de la République prend donc acte de la décision prise par l’Ouganda, mais attend en même temps d’observer l’évolution de la situation sur le terrain et particulièrement les mesures qui seront prises par ce voisin à l’endroit de ceux de ses ressortissants cités dans le rapport des experts des Nations-Unies pour pouvoir se prononcer définitivement sur tous les aspects de ce rapport.

 

Sanctions contre le Rwanda et les rebelles du M23

 

Le 11 novembre 2012, le Royaume de Belgique, par l’entremise de son ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, a annoncé la suspension de sa coopération militaire avec Kigali, pour sa responsabilité dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo.

 

Après avoir vainement invité le Rwanda à fournir des preuves de son innocence dans le conflit de l’Est de la République Démocratique du Congo, ou à tout le moins se distancer même par une déclaration de condamnation de principe de la pseudo mutinerie du M23, la Belgique a ainsi pris la juste mesure de l’implication avérée de ce pays dans l’agression contre la RDC.

 

Le  Gouvernement Belge s’est donc montré conséquent avec lui-même en décidant la suspension de sa coopération militaire avec un pays coupable de déstabilisation de la région des Grands Lacs africains. La suspension décidée par la Belgique concerne le programme de partenariat militaire conclu en 2004 avec le Rwanda et qui porte principalement sur la formation de militaires rwandais, la recherche et la santé. Les stages de formation au bénéfice de l’armée rwandaise dans le domaine médical, qui devaient être dispensés en 2012, ont été supprimés et aucune nouvelle activité avec le Rwanda n’a été planifiée pour l’année 2013.

 

Mardi 12 novembre 2012, le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique et l’Organisation des Nations-Unies ont, à leur tour, pris des mesures de rétorsion contre le M23. L’ex – Colonel Ruzandiza, connu sous le nom de Sultani Makenga, est désormais placé sur la liste noire du gouvernement américain. Ses avoirs, réels ou potentiels dans ce pays sont gelés. Et des poursuites pénales sont suspendues sur la tête de quiconque entretiendrait des rapports commerciaux avec ce criminel.

De son côté, l’Organisation des Nations Unies a émis à l’encontre du même officier rebelle une interdiction de voyager et un gel des avoirs, pour violation de l’embargo sur les ventes d’armes décrété par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations-Unies, principalement.

 

Le Gouvernement de la RDC salue ces sanctions qui constituent un signal éloquent des nouvelles dispositions de la communauté internationale sur les problèmes sécuritaires qui assaillent injustement notre pays depuis plus d’une décennie.

 

Néanmoins, force est de constater que les sanctions annoncées par le Département américain du Trésor et les Nations-Unies sont loin de couvrir l’ensemble des conclusions des enquêtes des experts onusiens qui ont clairement mis en cause en plus des rebelles du M23, de hauts responsables rwandais nommément cités.

 

À notre avis, les dispositions pertinentes du droit pénal international au sujet des grands criminels de guerre de ces temps et autres responsables de crimes contre l’humanité indiquent que les auteurs ainsi identifiés des massacres et autres violations perpétrées sur des populations civiles en RDC méritent des poursuites devant la Cour Pénale Internationale.

 

Dernier rapport sur les Droits de l’Homme de RENADHOC

 

Le Gouvernement a pris connaissance de la déclaration du Réseau National des organisations non gouvernementales des droits de l’homme de la République Démocratique du Congo (Renadhoc) du 13 novembre dernier, intitulée  » Six mois après l’investiture du Gouvernement Augustin Matata Ponyo : Quel Bilan sur L’Echiquier des Droits de l’Homme ? »

 

Premier constat : cette déclaration du Renadhoc met à contribution des faits antérieurs à l’investiture du Gouvernement dont elle dit pourtant évaluer l’action au cours des six derniers mois, le but étant manifestement d’arriver « coûte que coûte » à la conclusion qu’aucun progrès n’a été accompli. Cela nous ramène au sempiternel problème de méthodologie qui entache bien souvent les prestations de certaines de nos organisations nationales. En effet, ce texte pourtant théoriquement limité aux six mois que vient d’accomplir le Gouvernement Matata fixe en fait son terminus a quo à la période électorale de novembre 2011 un an plus tôt. Nous nous permettons de le signaler non pas dans l’intention de polémiquer, mais bien pour appeler à plus de professionnalisme, donc plus de crédibilité dans le service que les nôtres actifs dans ce secteur important sont appelés à rendre à la Nation.

Autre constat : le rapport de Renadhoc ne semble guère s’embarrasser de considérations d’objectivité et de neutralité car il fait délibérément le choix de ne laisser voir à ses lecteurs que le côté vide d’une bouteille qui pourtant ne manque pas de contenu. C’est son droit.

D’autres rapports perçoivent autre chose sur le même espace et pour la même période. Ainsi par exemple,  alors que ce rapport dépeint l’espace médiatique congolais comme étant marqué par une répression systématique des journalistes et médias par les services de sécurité sous prétexte d’atteinte à la sureté de l’Etat, on peut lire dans le « Baromètre des médias africains » publié en octobre dernier par la Friedrich-Ebert-Stiftung, basée à Windhoek en Namibie, ce qui suit : « La liberté d’expression, y compris la liberté des médias, est effectivement protégée et promue en RD Congo. Le paysage médiatique, y compris les nouveaux médias, est caractérisé par la diversité, l’indépendance et la viabilité. La régulation de la communication audiovisuelle est transparente et indépendante. » Qui dit vrai ?

 

Mais, à dire le vrai, il n’y a pas que ces curiosités méthodologiques que l’on retrouve dans la déclaration du Renadhoc. Il y a des choses qui méritent une attention soutenue, et nous remercions ce collectif d’Ong pour les avoir relevées.

C’est notamment le cas des violences faites aux femmes qui, selon le Renadhoc, ont atteint le seuil du paroxysme dans la partie Est du Pays où les femmes sont systématiquement violées ; ainsi que celui du recrutement forcé des enfants dans les groupes armés et autres forces négatives qui, selon la même source, « se poursuit allègrement ». C’est le lieu de rappeler l’engagement du Gouvernement à travers ses technostructures comme les FARDC, la PNC, les services de sécurité et la diplomatie pour endiguer et éradiquer ce fléau qui est essentiellement le fruit d’une agression extérieure.

 

S’agissant de la répression du crime de viol, elle fait partie de notre arsenal juridique interne amélioré avec la promulgation de la loi n°06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais et de la loi n°06/019 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 6 août 1959 portant Code de procédure pénale congolais.

 

Le Renadhoc affirme que les « larges bandes forestières de l’Est du Pays, allant du sud de Lubero à l’est de Shabunda, en passant par l’Est de Walikale, les Hauts plateaux de Masisi, de Kalehe, de Kabare, de Mwenga et de Fizi, continuent de demeurer des zones tampons occupées par des bandes armées congolaises et les forces armées étrangères qui ont contraint les Congolais à abandonner leurs villages et leurs biens au profit de leurs activités illicites d’exploitation anachronique des richesses nationales. » Tout à fait vrai, mais il ne souligne pas que depuis plusieurs mois les éléments de nos forces armées s’y dévouent pour sécuriser leurs compatriotes dans la plus grande abnégation et que cela relève de la volonté politique du Gouvernement de faire revenir la paix durable dans cette partie de notre pays.

 

Le Renadhoc dit, à juste titre, que la partie Est de notre Pays, en proie à la guerre, demeure le bastion des violations massives, flagrantes et fréquentes des droits de l’homme et du Droit International Humanitaire, que les habitants de ces zones sont soumis quasi quotidiennement à des traitements cruels, inhumains et dégradants. Je ne le lui fais pas dire, encore qu’il se trouve encore dans ce pays des gens qui, comme ce compatriote intervenant récemment sur Radio Okapi, a affirmé contre toute évidence que la liberté d’opinion et de la presse était plus respectée dans la zone sous occupation rwandaise que dans le reste du pays.

 

Je signale en passant que malgré la gravité de ces contre-vérités et de la suspicion que ces propos peuvent éveiller sur leur auteur en période de guerre, ce thuriféraire des agresseurs de notre pays n’a même pas été interpellé pour ses déclarations. Preuve supplémentaire s’il en faut qu’il a menti.

 

En tout état de cause, le rapport définitif du panel des Experts des Nations Unies est formel : les violations massives des droits de l’Homme se sont systématisées au Kivu après la création du M23. À la fin du mois de septembre 2012, l’ONU ainsi que des ONG internationales des droits de l’homme ont répertorié 46 cas de viol commis par des éléments du fameux M23.

 

Le rapport mentionne par ailleurs l’exécution extra-judiciaire d’au moins 15 recrues et précise que Bosco Ntaganda et Ruzandiza Makenga ont donné l’ordre d’exécution d’au moins 20 prisonniers. Il renseigne en outre que les éléments des Rwanda Defense Forces ont exécuté des personnes qui s’étaient échappées des geôles du M23.

 

Le Renadhoc se déclare inquiet de « la pérennisation et la durabilité des actions humanitaires ainsi que la sur-dépendance de la République Démocratique du Congo vis-à-vis de l’aide externe ou des missions de maintien de la paix des Nations Unies ».

 

Leur analyse fait même état d’« une insécurité bien sécurisée et une instabilité totalement stable et indéfinie » à l’Est de la RDC. Ils concluent que « quand les actions humanitaires deviennent durables, elles perdent leurs cohérences et bloquent tout élan de développement endogène alors que la RDC est naturellement auto-suffisante sur tous les plans ! ».

Des préoccupations sans doute louables. Mais faut-il rappeler que la guerre qui nous met en cette situation de détresse depuis 1998 n’est pas le fait du Gouvernement congolais qui la subit.

 

Nous ne pouvons pas non plus décrier que de l’aide soit apportée aux populations qui en ont besoin à cause de cette situation d’une agression caractérisée dont elles sont victimes. Il y a plusieurs rôles possibles face à cette situation. Le Gouvernement assume sa part de responsabilité en mettant tout en œuvre pour enrayer les causes profondes de ces maux. Il ne se cantonne pas dans une analyse parcellaire qui ne résout rien d’essentiel dans ce cycle infernal. Notre volonté est d’en venir définitivement à bout.

 

Sans partager les procès d’intentions et autres appréhensions négatives du Renadhoc quant à l’issue du procès en cours sur l’affaire Chebeya devant la justice militaire de notre pays, nous considérons que la décision de cette organisation de « rester partie prenante audit procès en tant que partie civile, et ce, jusqu’à l’épuisement des voies de recours au niveau national » est une décision sage pour quiconque tient à favoriser l’éclatement de la vérité qui seule doit primer sur toutes les autres considérations.

 

Le Renadhoc appelle le Gouvernement de la République à rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda et l’Ouganda, et à lancer des mandats d’arrêts internationaux contre tous les principaux animateurs du M23 et autres forces négatives qui commettent impunément des crimes sur le territoire national.

 

En ce qui concerne les relations diplomatiques, il ne faut pas oublier que même à l’époque de la guerre froide, en pleine guerre du Vietnam ou pendant la crise de Cuba, les relations diplomatiques avaient été maintenues entre Américains et Soviétiques qui renforçaient même leurs contacts au moyen de ce que l’on a appelé le téléphone rouge. L’objectif de la RDC est d’imposer la paix dans la région des Grands Lacs et non la guerre.