Ce sont environ 120 les victimes des massacres commis dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, au cours du mois d’octobre. Les massacres seraient attribués à des présumés membres des Forces Démocratiques Alliées (ADF), un groupe armé d’origine ougandaise, mais actif dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDCongo).
Le Centre pour la Gouvernance (CEGO) a déclaré, dans un communiqué, que les tueries perpétrées depuis début octobre dans le territoire de Beni sont la preuve de l’extrême et persistante fragilité des forces de sécurité congolaises.
La mort brutale et plus ou moins mystérieuse des officiers Mamadou Ndala (janvier 2014) et Lucien BAUMA (août 2014), le non-paiement régulier de la solde des militaires engagés au front et surtout l’implication des officiers dans le commerce illégal des ressources naturelles, notamment le bois, l’or et le coltan, constituent des éléments qui ont contribué à l’affaiblissement de l’armée. À ce propos, il faut aussi souligner que ce commerce illégal auquel s’adonnent certains officiers de l’armée est financé par les fonds mêmes qui devraient servir au paiement de la solde des militaires. Lire la suite