Congo Actualité 297

ÉDITORIAL: UN DIALOGUE PAR ÉTAPES SUCCESSIVES

  1. LE CONCLAVE DU RASSEMBLEMENT DE L’OPPOSITION
    1. L’ouverture
    2. Le communiqué de la CENCO
    3. Le rapport final (quelques extraits)
    4. Quelques réactions
  2. LE DIALOGUE EN COURS
  3. LES DÉCLARATIONS DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

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Vers la conclusion du dialogue en cours?

Editorial Congo Actualité n. 296– Par le Réseau Paix pour le Congo

Le dialogue entre la Majorité Présidentielle (MP) et une partie de l’Opposition et de la Société Civile va probablement bientôt vers sa conclusion. L’une des principales options des participants est celle d’organiser les prochaines élections présidentielles, législatives nationales et législatives provinciales simultanément en un seul jour.

Cette option présente deux avantages. Le premier est d’ordre économique et probablement permettre d’économiser des ressources financières. Le deuxième est d’ordre politique et permettrait de renouveler les animateurs de toutes les institutions de l’État en un seul coup: la Présidence de la République, l’Assemblée Nationale des députés, le Sénat, le Gouvernement central, les Assemblées des députés provinciaux et les Gouvernorats des provinces.

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Congo Actualité 296

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: VERS LA CONCLUSION DU DIALOGUE EN COURS?

  1. VERS LA FIN DU DIALOGUE ENTRE LA MAJORITÉ, L’OPPOSITION ET LA SOCIÉTÉ CIVILE
    1. La suspension provisoire des travaux
    2. Le projet de l’accord conclusif
    3. La reprise des travaux
  2. LE VRAI « DIALOGUE INCLUSIF » SELON LE RASSEMBLEMENT De L’OPPOSITION
  3. LA POSITION DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
  4. DEUX APPELS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE AU PRÉSIDENT KABILA
  5. QUAND LA VIOLENCE DEVIENT UNE VIOLENCE D’ÉTAT

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Non à la violence pour resoudre une crise politique!

Editorial Congo Actualité n. 295– Par le Réseau Paix pour le Congo

Le 19 et le 20 septembre, Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDCongo), a été le théâtre de violences à caractère politique ayant fait plus de cinquante morts.

Trois choses à retenir

Selon l’Agence France Presse (AFP), il y a trois choses à savoir pour comprendre la crise politique congolaise.

– Quelle est l’origine de la crise?

La RDCongo traverse une période d’incertitude politique depuis la réélection contestée du président Joseph Kabila en novembre 2011, à l’issue d’un scrutin entaché de fraudes massives. Arrivé deuxième selon les résultats officiels, l’opposant Étienne Tshisekedi, fondateur de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), n’a cessé de rejeter la réélection de M. Kabila. Il se considère comme le « président élu » du pays et dénie toute légitimité au président Kabila et au Parlement. Le blocage institutionnel est tel qu’aucune élection directe n’a eu lieu depuis novembre 2011. Hormis le président, dont le mandat s’achèvera en décembre, et les députés nationaux, tous les élus qui étaient en fonctions en 2011 (députés provinciaux, sénateurs, gouverneurs) siègent toujours bien que leur mandat a expiré. Les gouverneurs des nouvelles provinces élus début 2016 l’ont été au scrutin indirect par des députés provinciaux hors mandat.

– Pourquoi ces violences, à Kinshasa?

Les Kinois n’ont jamais aimé Joseph Kabila qu’ils ont toujours considéré comme un « étranger » venu de l’est du pays. Lors des scrutins de 2006 et 2011, marqués par des violences électorales, la population avait voté à une très large majorité pour les concurrents les plus sérieux de M. Kabila : Jean-Pierre Bemba (2006) et M. Tshisekedi (2011). La crise économique que traverse le pays depuis bientôt un an contribue à aggraver les conditions de vie des Kinois (quelque 10 millions d’habitants dont la quasi-totalité se débat dans la misère) et à entraîner un sentiment de frustration et de rejet du pouvoir de M. Kabila.

– Pourquoi le 19 septembre?

La date du 19 septembre est symbolique. C’est à cette date que la Commission électorale aurait dû   convoquer les élections présidentielles. En effet, selon la Constitution, les élections présidentielle sont convoquées par la Commission électoral 90 jours avant la fin du mandat du Président de la République en exercices. Il se fait que le deuxième et dernier mandat de l’actuel Président arriverà à sa fin le 19 décembre 2016. Le « Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement », une plateforme politique créée en juin dernier autour de Étienne Tshisekedi, avait appelé à manifester en ce jour dans tout le pays, à trois mois du terme du mandat de M. Kabila, pour lui signaler un « préavis » de trois mois, afin qu’il quitte le pouvoir le 20 décembre et que la Commission électorale organise d’ici-là la présidentielle.

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Congo Actualité n. 295

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: NON À LA VIOLENCE POUR RESOUDRE UNE CRISE POLITIQUE!

  1. LES VIOLENCES DU 19 ET 20 SEPTEMBRE À KINSHASA
    1. Une préparation concordée dans la précipitation du dernier moment
    2. Les évènements
    3. Les déclarations de la Communauté Internationale
    4. Le message du Chef de l’État et les dispositions du Procureur de la République
    5. L’Opposition recoure à la justice
    6. Pour comprendre ce qui s’est passé

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Le dialogue face au défis de l’urgence de l’élection présidentielle

Editorial Congo Actualité n. 294– Par le Réseau Paix pour le Congo

Le dialogue entre la majorité présidentielle, une partie de l’opposition et la société civile va bientôt se terminer. Parmi les points principaux de l’accord que les trois parties vont signer, on peut mentionner: la refonte du fichier électoral (les listes des électeurs), l’ordre de succession des prochaines élections et le nouveau calendrier électoral, en relation notamment avec la date de l’élection présidentielle.

On espère que la refonte du fichier électoral (les listes des électeurs) puisse permettre de résoudre les problèmes inhérents à l’actuel fichier: la persistance des doublons (électeurs inscrits deux fois ou plus), la présence de personnes déjà décédées ou de nationalité étrangère et l’absence des nouveaux majeurs et des Congolais résident à l’étranger.

À propos de cette opération, il convient de rappeler que, le 31 juillet, à Gbadolite, en occasion du lancement de l’opération de révision du fichier électoral dans la province du Nord-Ubangi, le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, avait déclaré que, dans les jours suivants, la Commission électorale aurait publié le chronogramme de l’opération de révision du fichier électoral sur l’ensemble du territoire national. Mais, après cinquante jours, on est toujours en attente de cette publication.

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Congo Actualité n. 294

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: LE DIALOGUE FACE AU DÉFIS DE L’URGENCE DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

  1. LA REPRISE DU DIALOGUE
    1. Les recommandations de la Communauté Internationale
    2. Les avertissements provenant du Parlement
    3. L’ordre de succession des élections
    4. La question du calendrier électoral
    5. Vers un accord politique: lequel?
  2. LA COMMISSION ÉLECTORALE « OFFICIALISE » LE REPORT DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

 

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Les décisions d’aujourd’hui, fondamentales pour les élections de demain

Editorial Congo Actualité n. 293– Par le Réseau Paix pour le Congo

Démarré le 1er septembre à Kinshasa, après une phase initiale d’introduction consacrée à l’adoption de l’ordre du jour proposé par le Comité préparatoire et à la finalisation des listes des participants, le dialogue est entré dans une deuxième phase, dans laquelle le président de la Commission électorale et des experts électoraux des Nations Unies et l’Organisation Internationale de la Francophonie ont présenté leurs rapports respectifs à propos du processus électoral.

Les questions principales

Parmi les questions soulevées, les participants au dialogue ont échangé de façon particulière sur deux d’entre elles: l’opération de révision du fichier électoral (listes des électeurs) et l’ordre de succession dans l’organisation des prochaines élections. Les décisions finales sur ces questions détermineront les décisions de la Commission électorale pour l’élaboration du calendrier électoral.

Au cours des discussions qui ont eu lieu suite aux rapports présentés par les différents intervenants, on a déjà pu dégager les premières tendances. Suite à la constatation de l’impossibilité, pour des raisons techniques et logistiques, d’organiser les élections présidentielles dans les délais fixés par la Constitution, les participants au dialogue semblent s’être orientés vers un prolongement du second et dernier mandat présidentiel de l’actuel président Joseph Kabila ou vers une période de transition dirigée par le même Président Kabila. Ces deux possibilités maintiendraient la situation inchangée, en laissant le processus électoral dans les mains de ceux qui ont déjà prouvé leur incapacité de le mener à bon port. À ce propos, on devrait identifier les responsables de cet échec, les démettre de leurs fonctions et les confier à la justice. Ça pourrait être le cas, par exemple, des ministre de l’Intérieur et des Finances. La deuxième possibilité, en particulier, est extrêmement dangereuse car, en mettant fin au cycle de deux mandats présidentiels consécutifs au maximum, autorisés par la Constitution, pourrait consentir au Président Kabila la possibilité de se présenter comme candidat à la présidence après la période de transition.

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Congo Actualité n. 293

SOMMAIRE:

ÉDITORIAL: LES DÉCISIONS D’AUJOURD’HUI, FONDAMENTALES POUR LES ÉLECTIONS DE DEMAIN

  1. L’OUVERTURE DU DIALOGUE
  2. TROIS DÉCLARATIONS
  3. LES PRINCIPALES QUESTIONS SOULEVÉES
  4. L’OPPOSITION SUSPENDE SA PARTICIPATION

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Les enjeux d’un dialogue politique face à une crise politique

Editorial Congo Actualité n. 292– Par le Réseau Paix pour le Congo

Le 1er septembre, environ 200 délégués de la Majorité Présidentielle, de l’Opposition et de la Société civile ont pris part, à Kinshasa, à l’ouverture des travaux du dialogue politique national. L’objectif serait de parvenir à un accord sur la façon d’organiser les prochaines élections, en particulier les présidentielles. Conformément aux dispositions constitutionnelles, l’actuel Président de la République terminera son deuxième et dernier mandat le 20 décembre et les élections pour élire son successeur devraient être convoquées 90 jours avant la fin du mandat du Président en exercice, c’est-à-dire le 19 septembre prochain. Mais, depuis quelque temps, la Commission électorale affirme qu’elle se retrouve dans l’impossibilité de se conformer à cette date, pour des raisons techniques, juridiques et financières.

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