Congo Actualité n. 312

SOMMAIRE

  1. APRÈS PLUS D’UN MOIS DU DÉCÈS DE ÉTIENNE TSHISEKEDI
    1. Des funérailles pas encore prévues
    2. Le contenu de la lettre d’Etienne Tshisekedi au Président Kabila reste encore un mystère
    3. L’apparition d’une «autre» première et dernière lettre d’Étienne Tshisekedi au Président Joseph Kabila
    4. Dans le contexte du débat sur les modalités de la désignation du nouveau Premier Ministre
    5. La question de la succession à la présidence de l’UDPS
  2. LA COMMISSION ÉLECTORALE ET L’OPÉRATION D’ENRÔLEMENT DES ÉLECTEURS

 

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Nomination du nouveau premier ministre → dialogue dans l’impasse

Editorial Congo Actualité n.311 Par le Réseau Paix pour Le Congo

 

La question de la nomination d’un nouveau Premier Ministre continue de bloquer le dialogue entre la Majorité Présidentielle (MP) et le Rassemblement de l’Opposition (RASSOP) actuellement en cours avec la médiation des Évêques de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO).

Majorité et Opposition continuent à interpréter différemment l’article III.3.3. de l’Accord du 31 décembre, selon lequel « le Gouvernement de la République est dirigé par le Premier Ministre présenté par l’Opposition politique non signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 / Rassemblement de l’Opposition et nommé par le Président de la République conformément à l’article 78 de la Constitution ». Selon l’Opposition, l’accord prévoit qu’elle doit présenter le nom d’un seul candidat que le Président de la République nommera officiellement Premier Ministre. Selon la Majorité, cependant, l’opposition devrait présenter une liste de plusieurs noms (au moins trois), parmi lesquels le Président de la République en nommera un au poste de Premier Ministre.

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Congo Actualité n. 311

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: NOMINATION DU NOUVEAU PREMIER MINISTRE → DIALOGUE DANS L’IMPASSE

  1. LES POURPARLERS SUR LES MODALITÉS DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE
    1. Le mystère d’une lettre de Étienne Tshisekedi à la CENCO sur la désignation du nouveau Premier Ministre
    2. Le G7 se prononce sur la désignation du Premier Ministre et du Président du Rassemblement de l’Opposition
    3. La question de la désignation du Premier Ministre et du Président du CNSA
    4. La Cenco consulte séparément l’opposition et la majorité
    5. L’entretien des Évêques de la Cenco avec le Président de la République
    6. Le Rassemblement se réunit pour désigner le nouveau président du Comité des Sages
    7. Le retour de Raphaël Katebe Katoto à Kinshasa

 

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Le décès inattendu d’Etienne Tshisekedi exaspère davantage l’actuelle crise politique

Editorial Congo Actualité n.310 Par le Réseau Paix pour Le Congo

 

Le 1er février, le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Etienne Tshiskedi wa Mulumba, est décédé vers 17 heures 22″, à l’hôpital Sainte Elisabeth à Bruxelles, suite à une embolie pulmonaire, à l’âge de 84 ans. Il était arrivé le 24 janvier après-midi à Bruxelles en provenance de Kinshasa pour subir un « check-up médical » en Belgique.

On a dit que sa mort a été improvise et inattendue. En réalité, depuis plusieurs mois Étienne Tshiskedi souffrait les conséquences du poids d’un âge déjà avancé: il marchait lentement et il parlait avec difficulté.

Malgré ça, il a continué à être le président de l’Union pour la Démocraties et le Progrès Social (UDPS), le principal parti d’opposition. En tant que président du Comité des Sages du Rassemblement de l’Opposition (RASSOP), une coalition de différentes plates-formes de l’opposition politiques, il était censé être aussi président du prochain Conseil National de Suivi de l’application de l’Accord du 31 Décembre 2016 (CNSA).

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Congo Actualité n. 310

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: LE DÉCÈS INATTENDU D’ÉTIENNE TSHISEKEDI EXASPÈRE DAVANTAGE L’ACTUELLE CRISE POLITIQUE

  1. LE DÉCÈS DE ETIENNE TSHISEKEDI
    1. Les préparatifs des funérailles
    2. Une succession qui se préannonce difficile
    3. Les conséquences sur les pourparlers de la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre

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DÉSIGNATION DU NOUVEAU PREMIER MINISTRE → MAJORITÉ ET OPPOSITION PAS ENCORE D’ACCORD

Editorial Congo Actualité n.309 Par le Réseau Paix pour Le Congo

La principale question qui a bloqué les négociations en cours entre la Majorité Présidentielle (MP) et le Rassemblement de l’Opposition (RASSOP) concernant le document final sur la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre concerne la procédure à suivre pour la désignation du Premier Ministre du nouveau gouvernement d’unité national prévu par cet accord.

L’article III.3.3. de l’accord du 31 décembre

Selon l’article III.3.3. de l’accord, « le Gouvernement de la République est dirigé par le Premier Ministre présenté par l’Opposition politique non signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 / Rassemblement et nommé par le Président de la République conformément à l’article 78 de la Constitution« , selon lequel « le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire, après consultation de celle-ci … Si une telle majorité n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité, en vue d’identifier une coalition…« .

En réalité, selon certains observateurs, l’article III.3.3. de l’Accord semble être un article quelque peu confus et imprécis ou, au moins, mal formulé, car il associe deux réalités différentes dans une seule formulation, mais sans parvenir à les harmoniser.

En effet, dans sa première partie, l’article mentionné stipule très clairement que le nom du futur Premier Ministre est présenté par le Rassemblement de l’opposition mais, dans sa deuxième partie, stipule que le Président de la République nomme le Premier Ministre (présenté par le RASSOP ) conformément à l’article 78 de la Constitution, c’est-à-dire au sein de la majorité parlementaire ou, à défaut, au sein d’une nouvelle coalition parlementaire identifiée par un informateur chargé par le Président de la République lui-même.

L’ambiguïté de l’article en question, sans doute résultant d’un compromis qu’on a voulu à tout prix, semble être confirmée par le fait qu’il ne détermine pas les modalités de désignation du nouveau Premier Ministre, si bien que l’article suivant, le III.3.4, ajoute: « Les modalités pratiques de la mise en œuvre des principes énoncés ci-dessus sont déterminées par un arrangement particulier conclu entre les parties prenantes et faisant partie intégrante du présent Accord« .

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Congo Actualitè n. 309

SOMMAIRE

ÉDITORIAL : DÉSIGNATION DU NOUVEAU PREMIER MINISTRE → MAJORITÉ ET OPPOSITION PAS ENCORE D’ACCORD

  1. LES DISCUSSIONS SUR LES MODALITÉS D’APPLICATION DE L’ACCORD DU 31 DÉCEMBRE
    1. 24-28 janvier: une autre semaine de pourparlers, mais sans aucune conclusion
    2. La question de la désignation et de la nomination du Premier Ministre
    3. Mesures de décrispation du climat politique

 

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NORD KIVU → DEUX ALERTES POUR UNE ENQUÊTE

Editorial Congo Actualité n.308 Par le Réseau Paix pour Le Congo

 

Une incursion du M23 à partir de l’Ouganda

 

Mi-janvier, selon les informations rendues publiques par le gouverneur de Nord Kivu, Julien Paluku, un groupe d’anciens miliciens de l’ex-Mouvement du 23 Mars (M23), fuis vers l’Ouganda en décembre 2013 après avoir été défaits par l’armée congolaise, seraient entrés en territoire congolais, probablement pour préparer une nouvelle guerre, avec la complicité de certains de leurs anciens collègues restés au Congo. Après les premiers démentis, même les autorités militaires ougandaises ont admis d’avoir arrêté 101 anciens miliciens du M23 ayant abandonné le camp de Bihanga, en Ouganda, pour se diriger vers la frontière congolaise. Même les autorités militaires rwandaises ont déclaré d’avoir arrêté trente miliciens ex-M23 fuyant la RDCongo suite à des affrontements avec l’armée congolaise.

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Congo Actualité n.308

 

SOMMAIRE

ÉDITORIAL: NORD KIVU → DEUX ALERTES POUR UNE ENQUÊTE

  1. DES INDICES PRÉMONITOIRES D’UNE NOUVELLE GUERRE AU NORD KIVU
    1. La révolte gronde parmi les Tutsis congolais réfugiés au Rwanda depuis vingt ans
    2. Une incursion du M23 sur le territoire congolais à partir de l’Ouganda
    3. L’écrasement de deux hélicoptères militaires
    4. Quelques éléments pour une enquête
    5. e. A qui profite la guerre?

 

 

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DU RACCOURCI DE LA RÉPARTITION DU POUVOIR À LA VOLONTÉ POLITIQUE D’ORGANISER LES ÉLECTIONS

Editorial Congo Actualité n. 307– Par le Réseau Paix pour le Congo

 

Énième dialogue pour la répartition du pouvoir?

Le 11 janvier, au Centre interdiocésain (Kinshasa), on a entamé les travaux sur les modalités pratiques d’application de l’accord du 31 décembre. Plusieurs points divisent encore les participants aux travaux pour trouver un arrangement particulier. Il s’agit notamment de la répartition des responsabilités (des postes ministériels) au sein du prochain gouvernement, de la procédure de désignation du Premier ministre, de la composition et la répartition des postes au sein du Conseil national du suivi de l’accord.

En ce qui concerne la répartition des postes ministériels, le Rassemblement de l’Oppositions (RASSOP) estime qu’elle devrait se faire de façon paritaire (50% et 50%) entre les signataires et les non-signataires de l’accord du 18 octobre, en tenant compte de la configuration bipolaire des forces politiques et sociales en présence. De son côté, la Majorité présidentielle (MP) pense que la répartition des postes devrait se faire sur base d’une configuration classique des composantes (Majorité, Rassemblement de l’Opposition et Société civile).

Sur la désignation du Premier ministre, la majorité demande au Rassemblement de désigner cinq candidats, parmi lesquels le président Kabila pourrait in fine choisir le Premier Ministre. Mais Le Rassemblement estime que le choix lui revient et ne souhaite donc proposer qu’un seul candidat.

À propos de la répartition des postes au sein du Conseil National du suivi de l’accord du 31 décembre, la Majorité présidentielle accuse le Rassemblement de Opposition de vouloir s’accaparer de 24 postes sur les 28 disponibles. Toutefois, le Rassemblement a renoncé d’avoir un poste de vice président parmi les 3 disponibles, mais revendique le poste du rapporteur.

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