SOMMAIRE
DEUX LETTRES AU SÉCRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU
- Le Comité Laïc de Coordination (CLC)
- Le Rassemblement de l’Opposition / aile Limete
Mar 27 2018
DEUX LETTRES AU SÉCRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU
Mar 19 2018
Au cours des dernières semaines, il y a eu un changement important dans la situation politique de la République Démocratique du Congo. Les partis politiques, de la majorité et de l’opposition, se concentrent, enfin et de plus en plus, sur l’organisation des élections présidentielles, législatives nationales et législatives provinciales prévues pour le 23 décembre prochain.
Mar 19 2018
ÉDITORIAL: UN CHANGEMENT DE CAP → DÉSORMAIS VERS LES ÉLECTIONS!
Mar 08 2018
Le dimanche 25 février, le Comité Laïc de Coordination (CLC) a organisé une troisième manifestation contre la dictature, pour exiger la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016.
Adhésions intéressées et instrumentalisations
De nombreux partis de l’opposition et mouvements civiques, y compris l’UDPS, le G7 et la Dynamique de l’Opposition, ont adhéré à cette manifestation organisée par le CLC. Il s’agit d’une adhésion quelque peu anormale, surtout pour la diversité des objectifs.
Les objectifs du CLC sont essentiellement deux:
– la pleine application de l’accord du 31 décembre 2016, surtout en ce qui concerne les mesures de décrispation politique qu’il prévoit et
– une déclaration publique de l’actuel Chef de l’État, dans laquelle il rassure le peuple congolais sur sa volonté de ne pas briguer un troisième mandat présidentiel, comme prévu par la constitution.
Les objectifs des partis de l’opposition sont aussi deux, mais totalement différents:
– la démission immédiate de l’actuel président de la République, Joseph Kabila, considéré comme le principal obstacle à l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles, et
– l’instauration d’une transition sans Kabila, avec un nouveau gouvernement de transition chargé d’organiser les élections.
C’est cette radicale diversité des objectifs qui, selon plusieurs observateurs, rend atypique et incompréhensible cette adhésion des partis de l’opposition aux marches du CLC et qui offre au régime un «excellent» prétexte pour ne pas en prendre acte et, donc, pour les réprimer, même si de façon inconstitutionnelle et, donc, illégale.
Mar 08 2018
ÉDITORIAL: QUEL SORT POUR LES MANIFESTATIONS DU COMITÉ LAÏC DE COORDINATION?
Fév 13 2018
Vers des « élections sans Kabila »?
Le 26 janvier, lors d’une conférence de presse à Kinshasa, à une journaliste qui lui demandait s’il allait se présenter ou non comme candidat pour un troisième mandat, le président Joseph Kabila lui a répondu de façon indirecte, en se référant à la constitution. On pourrait penser que le président faisait allusion à l’article 70 qui limite le nombre des mandats présidentiels à un maximum de deux. À une deuxième question sur l’éventualité d’un recours au référendum populaire pour modifier la Constitution, en particulier l’article 70 susmentionné, afin de pouvoir se porter candidat pour un troisième mandat présidentiel, Joseph Kabila a fait référence au calendrier électoral, qui ne prévoit aucune date pour organiser un référendum sur une quelconque révision constitutionnelle.
Le 31 janvier, le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa, a annoncé la fin de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, conformément aux dispositions du calendrier électoral.
Ces éléments pourraient suggérer que les élections pourraient effectivement avoir lieu le 23 décembre 2018, comme prévu dans le calendrier électoral publié par la Commission électorale.
Il s’agirait probablement de « élections sans Kabila », dans lesquelles la majorité présidentielle pourrait présenter un candidat autre que Kabila, mais qui jouit de sa confiance. Naturellement, le nom de ce candidat ne sera pas divulgué avant l’ouverture de l’opération du dépôt des candidatures.
Fév 13 2018
ÉDITORIAL: D’UNE « TRANSITION SANS KABILA » À DES « ÉLECTIONS SANS KABILA »
Fév 07 2018
Le 5 février, le Comité Laïc de Coordination (CLC), un groupe de laïcs catholiques officiellement reconnu par l’archidiocèse de Kinshasa, a annoncé la célébration d’une messe pour les victimes de la marche pacifique du 21 janvier dernier. La messe sera célébrée le vendredi, 9 février, dans la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa. Comme la marche du 31 décembre, celle du 21 janvier aussi avait été organisée pour exiger l’application intégrale de l’Accord signé par la Majorité et l’Opposition le 31 décembre 2016, afin de pouvoir organiser des élections démocratiques, libres, transparentes et conformes à la Constitution.
Pa ailleurs, pendant la prière de l’Angélus du dimanche 4 février, le Pape François a annoncé une journée spéciale de prière et de jeûne pour la paix dans le monde et, en particulier, en République Démocratique du Congo et au Sud-Soudan, prévue le 23 février prochain, vendredi de la première semaine de Carême. Comme dans d’autres occasions similaires, le Pape a demandé à tous de se joindre à cette initiative, selon la modalité estimée comme la plus appropriée, mais tous ensemble.
En outre, la Commission « Justice, Paix et Intégrité de la Création » (JPIC), de la Conférence des Instituts Missionnaires en Italie (CIMI) a exprimé sa pleine solidarité avec le peuple congolais, par son communiqué du 27 janvier dernier.
Enfin, le dimanche 11 février, la communauté congolaise en Italie se réunira à Rome, pour une célébration eucharistique, après laquelle les participants se rendront, à pied, à la place Saint-Pierre pour participer à la prière de l’Angélus avec le pape François.
Le Réseau Paix pour le Congo
Jan 30 2018
Le 21 janvier, le Comité Laïc de Coordination (CLC), un groupe de catholiques laïcs officiellement reconnu au sein de l’archidiocèse de Kinshasa, a organisé un deuxième dimanche de manifestations, pour obtenir l’application totale et intégrale de l’accord signé par la majorité et l’opposition le 31 décembre 2016. Interdite par les autorités administratives, cette deuxième manifestation aussi a été violemment réprimée par les forces de l’ordre, causant la mort de six manifestants innocents et procédant à de nombreuses arrestations arbitraires.
Pour sa part, le gouvernement a fourni un bilan de seulement deux personnes tuées par des « balles perdues ». Contrairement à d’autres fois, le gouvernement semble avoir reconnu qu’il s’agissait de deux manifestants pacifiques, car il ne les a pas qualifiés ni de criminels ni de terroristes.
Jan 30 2018
POUR LE RESPECT DU DROIT DE MANIFESTATION